Qu’est ce qui se passe au programme de Décentralisation des Universités?
De graves dysfonctionnements au sein du Programme de Décentralisation des Universités (PDU) sous la direction de Siaka Koné. Le licenciement de plusieurs employés en seulement 5 jours, sans motif valable, constitue une violation grave des droits des travailleurs et soulève des questions sur la légalité de ces actes.
L’achat de neuf véhicules et leurs immatriculations au Bureau de la Gestion des Véhicules Administratif (BGVA) sans destination précise ou disparus entre Yopougon et le parc national du banco, ainsi que les primes BID du personnel qui sont sans écho entravent la gestion de l’homme du PDU depuis son arrivée à la tête de ladite institution.
Il a toujours dit qu’il est capable de fonctionner avec deux personnes car son chauffeur peut bien faire ce que son prédécesseur et ses anciens collaborateurs ont réalisé en plus de 10 ans, au PDU.
Quel mépris !
Sans oublier la cérémonie de pose de la première pierre de l’université d’Odienné, financée par une entreprise privée, à hauteur de plus 100 millions de Francs CFA soulève des interrogations sur la transparence de sa gestion des fonds au PDU.
Il a confié aux PME prête-noms pour organiser sans partage et des mains de maître, laisse penser à des pratiques de vengeances économiques, ou se faire rapidement des sous avant de partir.
M. Siaka Koné se dit intouchable, tant qu’il bénéficie de la confiance de celui qui l’a nommé à ce poste.
Dans nos investigations, nous avons rencontré un membre du cabinet du ministère de l’enseignement supérieur, a l’interrogation s’il savait ce qui s’est passé au PDU ? Notre interlocuteur sous l’anonymat a refusé de nous parler, avant de lancer que, « le tout puissant coordonnateur du PDU a décidé de licencier plus de 40 personnes, pour la prochaine vague , ça sera catastrophique et inquiétant tout ça, nous autres qu’est ce qu’on peut faire avec lui ? ».
Ces événements ternissent l’image d’une institution qui a pourtant réalisé des projets importants dans le passé. A savoir les universités de San-Pedro et de Bondoukou (Sud et Est de la Côte d’Ivoire)
Les licenciements massifs entraîneront un massage social dans ces temps difficiles et surtout avec des femmes en période de maternité pour certaines, aussi, après les fêtes de noël et du nouvel an.
Cette mauvaise gestion financière et des ressources humaines avec ces pratiques douteuses risquent de compromettre la réalisation des projets en cours.
Vivement que les autorités ouvrent les yeux sur le PDU pour le sauver de la noyade.
Joël ETTIEN
Directeur de publication : businessactuality.com