Religion: A quand le bilan de la foi chrétienne?
2020 ans après sans vouloir tomber dans le blasphème, on peut quand-même faire le bilan de la foi occidentale chrétienne imposée aux noirs surtout africains ?
Quel bilan faire de la foi chrétienne?
La foi est individuelle avant d’être perçue à plusieurs. Le nom de Jésus-Christ est plus cité dans toutes les formes d’animations en Afrique et partout se trouvent des africains noirs. Même le pape Jean-Paul II a reconnu qu’il y avait plus de chaleur religieuse en Côte d’Ivoire que partout, où il est passé. C’est vrai.
Les noirs obéissent plus à Jésus-Christ qu’à leurs propres esprits qu’ils ont banni pour faire la place au dieu blanc. Aujourd’hui, la croyance du dieu blanc a tellement dompté les noirs que les nouveaux maîtres religieux qui martèlent les esprits, sont les noirs africains.
2020 ans après, tous attendent son retour. Son lieu de résidence semble ne plus répondre aux besoins spirituels des noirs qui exagèrent en tout. Pour faire pipi, Jésus, pour manger, Jésus, pour voyager Jésus, pour cocufier leurs amis, Jésus à force d’impliquer le nom de cet esprit dans toute chose chez les noirs, Jésus a fini par ne plus réponde et entendre.
Pour nous qui avions cette chance de vivre chez les blancs, un constat est patent et qui saute aux yeux. Dans chaque ville ou quartier, il y a des chapelles et souvent des basiliques, mais les dimanches, il n’y a personne et quand on pose la question, on nous dit qu’ils sont tous baptisés à la naissance et ne se rendent dans les églises, que lorsqu’il y a des décès.
Les dimanches, tous ceux qu’on trouve dans ces lieux sacrés, sont des personnes d’un certain âge, c’est-à-dire des personnes âgées qui ne savent pas où aller. Mêmes les prêtres blancs comment à disparaitre au profit des noirs.
Ce n’est pas là, notre sujet. Quel bilan, les africains ont-ils tiré dans la pratique de cette religion ? On pratique quelque chose pour avancer, est-ce le cas chez ces pratiquants noirs ? Je poserai beaucoup de questions dans cette analyse, puisque je n’ai pas les solutions.
L’islam
Pendant ce temps, chez les musulmans, on leur apprend la solidarité et l’entraide. Pour ceux qui ont été convertis, en islam, ils peuvent évoluer sur le plan des affaires, mais chez les chrétiens catholiques, on fait parler son cœur, mais cela va chez le prêtre et chez les guides religieux.
La croyance en Dieu a pris toute la tête des africains et ils ne peuvent plus produire de leurs esprits. Pendant que les autres sont dans des laboratoires, beaucoup de noirs, jeunes comme adultes, sont dans les églises et le monde évolue et j’ai l’impression que les blancs se moquent d’eux, c’est juste une impression.
Un ami, m’a raconté une anecdote que voici : « une femme africaine est mariée à un français. Toutes les fins du mois, la femme ne fait qu’expédier de l’argent à sa maman en Afrique et un jour, elle le supplie, de l’accompagner à Lourde. Arrivés sur les hauts lieux spirituels, sa femme lui demande d’acheter des litres d’eau spirituelle. Son mari lui pose la question pourquoi faire, elle répond qu’elle produit des miracles. Le blanc qui la regarde et lui dit à son tour, mais pourquoi, on n’en prendrait pas plusieurs fûts pour ta maman, comme ça, elle ne nous dérangerait plus, puisque cette eau produit des miracles. »
Pascal est un écrivain français, qui disait, croyez en Dieu, s’il existe, vous avez tout gagné et s’il n’existe pas, vous n’aurez rien perdu.
La foi chrétienne en Afrique
Aujourd’hui, on voit dans les églises, des pasteurs noirs faire boire toute sorte de potion sans résultat à leurs fidèles moyennant de l’argent et ces fidèles sont toujours au même point de départ. A quand le bilan ?
C’est un sujet vaste et risqué, je n’ai pas dit que je jugeais l’existence de Jésus, mais juste savoir ce qu’il procure aux noirs, quand on sait que depuis des milliers d’années, ces noirs qui chargent cette croyance, sont les plus marginalisés. Pour qu’un blanc donne la mort à un noir, c’est juste appuyer sur la gâchette de son pistolet et le noir avant de mourir, dit oh mon dieu.
Maintenant, les politiques s’en sont donné à cœur joie. En Côte d’Ivoire, tout le monde attend l’arrivée de Jésus pour faire leur palabre et tout est à l’abandon, pendant ce temps, les jours meurent pour rallonger leurs souffrances. Jésus arrive, attendons, mais jusqu’à quand ?
Joël ETTIEN
Directeur de publication : businessactuality.com
