Retour de Toikeusse MabriPOLITIQUE 

Retour Mabri-RHDP: Quand le piège de l’impérialisme se referme sur les leaders politiques ivoiriens.

Par manque d’assistance d’économie distributive, l’impérialisme tient les africains en lest. La rencontre entre Mabri le président de l’UDPCI et le président Ouattara du RHDP est la preuve de la soumission des africains dans la lutte à l’impérialisme. Mabri a faim tout comme tous les autres ivoiriens qui ont cru que leur lutte contre l’oppresseur allait tenir. Tout comme lui-même, le parti politique du défunt Général Gueï a faim et son implantation sur le terrain pose trop de problèmes à son héritier. Il a raccourci le chemin pour revenir à ses anciennes amours, au RHDP. On annonce aussi de manière pressante, Affi N’guessan et son FPI qui sont aux portes du parti politique du président Ouattara et ce n’est pas tout, d’autres sont en train de s’organiser en cherchant leurs arguments pour convaincre leurs militants et sympathisants.

Retour de Mabri au RHDP

Si, en 2025, le RHDP décide de présenter comme candidat le président sortant Ouattara, ce n’est pas évident qu’il ne gagne pas les élections. Les caisses des partis de l’opposition sont vides et les cas de décès qui les obligent à assister solidairement les familles éplorées continuent de meubler ces partis et de les épuiser. Du coup, ils confondent l’application de leurs programmes de société, à ces pratiques sociales ivoiriennes et ça leur revient très cher.
Du côté du PDCI RDA, quand une personnalité du parti perd un parent proche père, mère, sœur ou frère), le président Bédié débourse plus de 500 000 frs à 1 000 000 frs. C’est devenu une obligation qui se déteint sur les autres formations politiques. Qui peut supporter de telles charges sociales si, lui-même ne dispose pas d’entrées d’argent?

Ainsi, Mabri est sans doute fatigué de ramper les nuits pour aller solliciter son rival ou adversaire. Il a pris son courage à deux mains de manière officielle et à visage découvert, d’ouvrir la porte d’entrée des autres formations politiques qui attendent leur tour.

En dehors donc, du parti politique au pouvoir en Côte d’Ivoire qui a les moyens, les autres animateurs sont dépourvus de moyens et vers la fin, ils se constituent en marigots qui se jettent dans l’océan. Ce n’est donc pas une honte d’un retour d’un ancien allié qui a cru que sans le parti au pouvoir, il pouvait s’en sortir pour voler de ses propres ailes.

Ce n’est pas non plus une trahison, parce qu’il faut justement de l’argent à Mabri pour animer son parti qui a un nom, et de maigres représentations sur le territoire.

Peu importe le nombre d’élus à l’assemblée nationale, mais pour atteindre ses ambitions, il lui faut trouver beaucoup d’argent et comme il ne peut pas aller l’emprunter avec des taux élevés, tout près n’est pas loin comme disent les ivoiriens, il s’est retourné à la maison.

Une économie distributive, c’est ce qui se passe dans les grands pays. En France, il y a plusieurs structures sociales comme le RSA, la CMU, l’assistance sociale, ect qui viennent en aide à ceux qui ne travaillent pas et parfois, elles vont jusqu’à régler les loyers en retard, en Côte d’Ivoire, ces structures sociales n’existent pas, donc, il faut faire la manche. C’est ce qui va se passer dans les jours à venir, l’ouverture des portes du parti au pouvoir, le RHDP.

N’est-ce pas là le piège de l’impérialisme qui tient par ces manières, les africains en otage malgré leurs immenses trésors?                                                      

   Joël ETTIEN
                        Directeur de publication: businessactuality.com

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