Rien n’a encore commencé et certaines entreprises fuient pour aller au Ghana.
Rien n’a encore commencé et la Côte d’Ivoire se vide à cause de l’élection présidentielle d’octobre 2025. Beaucoup d’entreprises et d’institutions sont en train de faire leurs bagages pour aller en sécurité, dans les pays voisins comme le Ghana, le Sénégal qui ont réussi leur élection ce qui veut dire qu’ils sont stables, pourtant la Côte d’Ivoire est alléchante.
La situation économique actuelle en Côte d’Ivoire n’est pas reluisante à cause de l’élection présidentielle qui approche à grands pas. À cause de cette élection beaucoup d’entreprises ont fait tarir leurs comptes, surtout pour celles qui vivent des commandes. Les grands groupes ont commencé à investir au Ghana, au Sénégal où les élections s’y sont bien déroulées et connaîtront la stabilité pour au moins 5 ans encore. On n’en parle pas assez, mais tout ce qui émanait de la CEDEAO ou qui tirait ses subsistes de cette organisation sous-régionale, ont perdu leurs marchés pour des raisons du retrait des pays de l’AES. Après l’élection de Trump aux USA, qui demande la fin de l’aide internationale, les structures comme l’USAID sont au point mort et cela a un impact considérable sur l’économie mondiale. Tous ceux qui sont dans l’événementiel souffrent. Pourront-ils se reconvertir ces hommes d’affaires ivoiriens qui ne vivent que par des commandes? Ce n’est pas si évident car, une habitude ne se change pas en 48h. Comment se réinventer?
Quant à l’état ivoirien, déjà depuis longtemps, des difficultés font face à ses caisses qu’il n’arrive plus à faire face à ses obligations vis- à-vis de ses fournisseurs et la situation va devenir encore pire, c’est pourquoi, les discours dans les meetings de pré-campagne doivent être rassurants et apaisés.
C’est parce qu’il ne s’est jamais passé d’élection sans heurts en Côte d’Ivoire que quand la période approche par mesure de prudence, ces entreprises préfèrent délocaliser que de rester sur place pour tout perdre. Elles s’en vont et si rien ne les rassure, elles vont fermer leurs portes pour laisser beaucoup d’employés sur le banc, tout ça, pour des élections. Des élections qui sont courantes, les ivoiriens devraient en être les spécialistes, eh bien non, il faut toujours que les démons arrivent pour tout défragmenter parce qu’un tel veut conserver et dans mal brutalité, tout se dégénère un seul matin.
Par mesure de prudence, pour les ivoiriens qui désirent par exemple, voyager dans certains pays, seront obligés de se rendre au Ghana pour solliciter des visas quand leurs ambassades se trouvent à Abidjan. Ne disons-nous pas que qui boit boira? Après 65 ans d’indépendance, si le pays se réduit toujours à ces frayeurs pendant les périodes électorales, il faut bien se poser la question, de savoir qu’est-ce qui ne va pas chez les acteurs et les partis politiques ivoiriens? À quand la prise de conscience pour rendre les élections rassurantes, stables et apaisées afin de ne plus inquiéter les opérateurs économiques?
Joël ETTIEN
Directeur de publication : businessactuality.com