Sa fille tombe amoureuse de son beau-père.
Amélie est la fille de Bomo qui, après le décès du père de sa fille a mis du temps pour se trouver un homme et ce dernier fait fléchir la petite qui en est tombée amoureuse. Elle a 15 ans.
Bomo est une belle jeune dame d’environ la trentaine révolue. Elle est belle, séduisante et enseigne dans le primaire, donc instructrice. Elle était mariée à Jérôme avec qui, elle eut Amélie. Le défunt père de la petite est décédé dans un accident de circulation. Leur voiture a fait plusieurs tonneaux et il est mort sur le coup. Amélie avait 7 ans. Après le veuvage, sa mère peine à trouver un homme car tous ceux qui s’approchent d’elle, le voisinage attire leur attention sur le fait qu’elle porte malheur. Amélie a maintenant 15 ans, mais elle ne fait pas son âge. Elle est grande, avec une belle poitrine comme celle de sa mère et quand les deux sont ensemble, on dirait des sœurs. Amélie est très belle et sa mère l’interdit de sortir. Elle est donc casanière. Pourtant dans la journée, quand elle va à l’école, les gens la draguent sur son chemin.
Un matin, Bomo est allée accompagner une amie qui réside à Paris à l’aéroport de Port-Bouët. A son retour, un monsieur lui propose de la déposer chez elle. Il est tout mignon et de par sa voiture, on sent qu’il est aisé. En route, il engage la conversation sentimentale et à l’arrivée, les deux s’accordent de se revoir sous peu. Les jours suivants, Bomo et Jean ont fini par tomber amoureux l’un de l’autre. Il n‘est pas encore venu à la maison mais elle a pris soin d’informer sa fille Amélie qui rêve de le voir? Un samedi matin, elle et sa mère vont au marché pour faire les achats car, cet après-midi, le prince charmant va fouler le seuil de la maison de sa dulcinée Bomo.
Les deux complices, dans la joie, font le marché ensemble. Elles arrivent à la maison et mettent la main à la patte.
Aux environs de 13h, le prince charmant foule l’escalier de Bomo. Une bonne senteur d’un parfum rare, une belle petite chemise, une paire de basket, une paire de lunettes griffées, les cheveux bien dressés, le visage ouvert et une belle dentition. C’est un bel homme et en plus, il n’est pas marié. Il est propre et donne de l’assurance.
Il entre. Bomo et sa fille Amélie sont à la tâche. Amélie le fait asseoir et lui propose de boire. Amélie ne fait pas son âge et quand elle est à côté de sa mère, on dirait des sœurs. Le repas est prêt. Bomo court se laver et tout comme sa fille pour venir à table. Jean en bon gentleman a prévu une bonne bouteille de vin, emballé dans un papier brillant avec des motifs de cœur. Il est assis devant l’écran de la télévision qui diffuse un documentaire sur les animaux. Il est serein et prêt à l’emploi.
Après la mère, c’est au tour de sa fille de rentrer prendre son bain. Pendant qu’elle était dans la salle de bain, les deux tourtereaux ont commencé à échanger sur tout et rien à la fois. Ils s’admirent copieusement et l’envie de passer aux choses sérieuses les envoûte. Bomo est très belle, les pieds poilus, les jambes et les cuisses bien arrondies, le cou strié, le visage d’un masque gouro, la dentition blanche d’une reine akan, le postérieur bien rebondi comme une awoulaba et rempli à l‘envie libidineuse et elle a porté un jupe juste au niveau de ses genoux qui laissent à désirer et Jean se dit qu’il est à la bonne porte. Ils parlent et ils sourient. Amélie est devant sa glace. Sa mère lui donne tout et elle a tout d’une grande femme. Le maquillage, le parfum, tout ce dont une jeune fille a besoin pour marquer son passage. Elle aussi a quasiment les mêmes caractéristiques corporelles que sa mère Bomo. Elle a 15 ans.
Les trois sont prêts pour passer à table. La table est aussi garnie de différents plats. L’entrée est dorée d’œufs, de belles feuilles de laitue, deux baguettes de pain bien dorées. Il y a aussi du riz à la sauce graine, du foutou accompagné de sauce aubergine, gombo. Une nappe qui couvre la table aussi, jolie comme un soleil. Bomo n’est pas dans les artifices, c’est une femme belle, naturelle et simple. Elle a juste mis un petit maquillage sur son beau visage et ses doigts n’ont pas de faux ongles et elle tient beaucoup compte de la propriété. Tout chez elle est bien agencé.
Quelques instants plus tard, la princesse fait son entrée. Waooo, crie sa mère!
Jean l’admire profondément et se dit, aussi, waoo.
Ils passent à table. Le repas est copieux et les trois savourent bien les différents plats suivis de ce bon vin qu’il a envoyé. Tout se passe comme si les trois avaient l’habitude d’être ensemble. Vers 16h, on offre une petite tasse de café au prince. Les causeries vont dans tous les sens, politiques, culturels surtout ils parlent de la vie chère en Côte d’Ivoire. Il est 18h et Jean demande à rentrer chez lui. Bomo doit partir avec Jean et laisser sa fille seule, ce qui n’est pas courant dans leurs habitudes. Pour la première fois, elle va dormir ailleurs. Sa fille est angoissée tout comme sa mère.
Bomo appelle sa fille dans sa chambre pour lui annoncer la nouvelle qu’elle va accompagner Jean et ce n’est pas évident qu’elle rentre. Sa fille acquiesce et lui donne son ok. Les deux ressortent de la chambre et Bomo fait signe à Jean qu’ils peuvent partir. Il embrasse Amélie et sa mère pour une fois, va découcher. Elles sont anxieuses mais il y a un début à tout. Ils sont partis.
Joël ETTIEN