Sénégal: Macky Sall fait de Ousmane Sonko ce que les ivoiriens ont fait d’Alassane Ouattara.
Ousmane Sonko comme Alassane Ouattara en Côte d’Ivoire. Au Sénégal, le pouvoir ne fait qu’accentuer la popularité de l’opposant Ousmane Sonko, comme les ivoiriens ont fait de Alassane Ouattara qui a pu parvenir au pouvoir.
Au départ en Côte d’Ivoire, quand Alassane Ouattara s’est voulu intéresser par la présidence de la république, les leaders politiques ont conspué contre lui par des préjugés tribalistes. Ses adeptes et lui, ont exploité plusieurs schémas pour attirer l’attention des français et américains qui avaient pris faits et causes pour lui, au point où, ils avaient déployé tous les grands moyens militaires et de la communication pour l’aider à parvenir au pouvoir et depuis longtemps, il est devenu le président de la république de la Côte d’Ivoire. D’une fourmi, les ivoiriens n’en avaient fait un gros éléphant.
Au Sénégal, à force de vouloir faire taire Ousmane Sonko, en voulant le brimer, sa côte de popularité monte sans cesse et il parviendra au pouvoir. Quand on faisait croire que Alassane Ouattara n’était pas ivoirien et qu’il fallait coûte que coûte l’empêcher de parvenir au perchoir, Ousmane Sonko est un pure sénégalais.
En Côte d’Ivoire pendant sa lutte, ils ont failli créer une guerre religieuse et le président Gbagbo a réussi à tenir la barre et après, ils ont tenté à nouveau d’opposer le sud au nord, par des jugements mineurs, faisant état de boubou et à la fin, avec l’aide extérieure, le président Gbagbo a été vaincu et déporté jusqu’à ce qu’il soit libéré après plus de 11 ans d’un procès qui l’a blanchi.
Au Sénégal, quand la justice court rattraper Ousmane Sonko, ce sont les intérêts français qui sont pris à partie. Alors si la France ne prend pas ses responsabilités, elle perdra la face qui pourrait contaminer tous les pays africains francophones, encore que les Mali, Burkina, Centrafrique ont fait le pas de sortir du juron français.
Quelques jours en arrière, Ousmane Sonko a été convoqué au tribunal pour soit dit en passant, diffamation et outrage, mais cela a suffi pour que son itinéraire soit pris d’assaut par la foule et à la fin, la police anti émeute a été obligée de casser la vitre de sa voiture pour l’extirper manu militari pour le conduire chez lui à la maison, pendant ce temps, toutes les stations essence françaises ont subi de l’incendie.
Macky Sall a fait de Sonko, un redoutable adversaire et comme le peuple n’aime pas, les martyrs, il a fait de lui, un gros éléphant et qui va servir.
Même si comparaison n’est p as raison, on peut sans risque de se tromper que ce que les ivoiriens ont fait de Alassane Ouattara et qui l’a poussé à avoir beaucoup d’alliés pour devenir président de la république, Macky Sall, est en train de faire de Ousmane Sonko, le prochain président du Sénégal et de cette maltraitance politique, si la France ne fait rien, c’est elle qui va payer le lourd tribut.
Le mois de février 2024 sera la période des élections présidentielles au Sénégal et quelque soit ce que la justice sénégalaise fera contre Sonko, même en prison, il sera l’élu de son peuple.
Joël ETTIEN
Directeur de publication: businessactuality.com
