Société/La dépigmentation de la peau noire: La honte de la perte des valeurs

Les africains noirs, manifestent un grand complexe vis-à-vis de leur propre peau et passent l’éclair de leur temps, à se dépigmenter, les raisons, ce n’est rien d’autre que la honte, et les conséquences sont graves. Nous n’allons pas faire ici, une étude scientifique, mais élaborer quelques remarques sur les conséquences, d’une telle pratique déshonorante.

Si nous avons un teint noir comme référence, pourquoi, les noirs s’offusquent-ils de cette beauté, dont les blancs en raffolent et paient des sommes faramineuses pour bronzer ? Les noirs veulent être blancs et les blancs veulent devenir noirs. Où allons-nous ? Là n’est pas notre sujet du jour.

Quels peuples sont-ils ces noirs qui, en longueur de journée, au lieu de chercher à créer comme les autres le font, consomment sans réfléchir ? Quand les autres fabriquent, les noirs consomment comme si l’idée de la fabrique et de l’invention, était uniquement destinée aux autres.

Observez très bien, chez certains africains, surtout chez les femmes noires qui maudissent Dieu de les avoir créées noires et se battent pour ressembler aux autres, qui n’ont cure de leur combat de dépigmentation, elles finissent toujours dans l’anonymat.

Alors, pourquoi, quelques noirs, refusent de s’assumer? Et pourtant, le teint noir, nous permet de nous affirmer, la seule richesse que nous disposons, qui nous distingue des autres. C’est la couleur de notre peau. Tout adolescent, je n’avais jamais vu ma mère s’éclaircir la peau, elle usait juste du beurre de karité après chaque toilette. Ma mère brillait et elle ne se complexait pas. D’où est venue cette invention assassine qui gangrène notre société d’aujourd’hui ? D’où est venue cette idée de vouloir devenir claire pour finir comme un lézard ?

Comment nous qui possédons, cette belle peau n’en sommes pas fiers, conscients de sa valeur, alors les autres en profitent pour nous dénigrer, nous assujettir, nous maltraiter, nous vendre, nous humilier ? Et comme notre peau nous est insupportable, nous allons vous donner quelques exemples de cette calamité qui tue plus que le sida. Se dépigmenter n’a jamais été synonyme de beauté et de succès, bien au contraire. Faites un tour au Kenya et vous serez subjugués de voir comment les kenyans prennent soin de leur peau, avec des produits locaux. Bon Dieu, comment as-tu fait le noir pour qu’il se déteste à ce point ?

Après plusieurs applications, des symptômes apparaissent : des kystes, acnés, taches brunes, des vergetures, des eczémas, sur la peau brûlée. Car, se dépigmenter, c’est se brûler le corps. Les conséquences, sont que certains hommes et femmes  peuvent aussi souffrir d’hyper-pilosité au niveau du menton, du cou, des doigts et des orteils des pieds. La peau noire devient rouge. Le système immunitaire s’affaiblit et c’est l’augmentation des virus, mycoses et autres parasites qui provoquent le cancer de la peau et l’insuffisance rénale.

Les états africains doivent interdire l’entrée et la vente de ces produits sur les marchés. En France par exemple, il est interdit les crèmes à base d’hydroquinone, corticoïdes et du mercure, ces produits éclaircissants.

La dépigmentation de la peau chez les africains en Afrique et de la diaspora africaine, fait des ravages: 25% de la population malienne, 67% au Sénégal, 44.3% au Burkina Faso, 59% au Togo, 3.7% des femmes et 30% des hommes au Gabon, de 16 à 40 ans, Mauritanie, 50%, etc… Aucun pays n’est épargné et les citer tous, nous remplirait des pages entières à n’en plus finir.

En Afrique centrale, en plus des parents, ce sont les enfants que leurs parents dépigmentent pour faire plaisir aux autres. On nous dit dans ces pays-là, se rougir la peau serait synonyme d’aisance et de réussite. En Afrique de l’ouest, le phénomène est encore plus grave. Les gouvernants voient sans mot dire. Seraient-ils complices de la manne que génèrent ces produits dangereux ?

La dépigmentation volontaire de la peau est un malaise africain des temps nouveaux. C’est une crise identitaire qui pose de réels soucis pour le développement du continent.

Elle est l’une des nouvelles formes d’esclavage mental et du néocolonialisme. Qui force qui à devenir claire ou blanc pour séduire qui ? Pourquoi compliquer ce qui est simple en des complications qui détruisent et créent des dégâts ? La honte de la perte des valeurs qui atteint même beaucoup d’intellectuels africains. Quand les blancs, voient ces genres de personnages, ils s’en moquent et les répugnent, à vouloir plaire, ils vont mourir avec les séquelles qu’aucune médecine moderne ne peut guérir. Arrêtez ça ! Un monsieur a pris ses jambes à son cou, dans un hôtel, quand de retour des toilettes, il s’est retrouvé en face, d’une femme à plusieurs couleurs, avec une grosse perruque sur sa tête. (Rire)

La prochaine fois, nous parlerons des cheveux nylons, ces mèches et perruques qui ont fait disparaître les vrais cheveux des femmes noires. Encore et toujours encore, le complexe. Consommons leurs merdes et quand ils nous le disent en face, on s’en plaint.

BROU Marc

Le groupe des regards

Related posts

Leave a Comment