Trop d’accusations qui éclaboussent le régime ivoirien.
Cette fin d’année donne trop de tournis aux ivoiriens et à leurs autorités, surtout trop d’accusations dont certaines sont sorties des bureaux et d’autres ne le sont pas encore. Le président du Niger, le Général Tiani, a tenu des propos impliquant le président ivoirien de faire servir son pays à la France de base arrière pour aller déstabiliser leur différents pouvoirs de l’AES. Les jours qui ont suivi, un communiqué a été produit par le Général de la Gendarmerie mais les accusations continuent de pleuvoir sur ce beau pays.
Depuis un certain moment, un autre fait plus grave, qui impliquerait des ministres dans des affaires ténébreuses de blanchiment, de marchés de business, la toile continue d’en faire son chou gras. Aucune réponse du gouvernement ivoirien alors que d’ordinaire, le mercredi qui suit c’est le porte-parole du gouvernement qui vient dans le compte rendu du conseil des ministres faire la lumière. Il s’agit d’une enquête qui serait diligentée par les services de renseignements français qui sont en charge de ce dossier où des noms sont cités entre autres les ministres Téné Brahima, Amédée Kouakou et le richissime homme d’affaires libanais, Hassan Dakhlallah PDG de PORTEO, et les preuves nous semblent tellement tangibles que nous souhaiterions que le pouvoir s’y prononce pour situer les ivoiriens.
Comme si c’était un chapelet d’accusations, une dame qui prétend avoir contracté des rapports intimes avec M. Cissé Bacongo est montée au créneau pour lancer un cri de cœur pour laver sa virginité. Ces rapports intimes datent de plus de 50 ans et auraient occasionné la naissance d’un garçon. En Guinée-Equatoriale, l’affaire Balthazar, compte tenu de sa gravité, le gouvernement de ce pays avait pris des sanctions pour protéger l’image du pays. Pourquoi en Côte d’Ivoire on veut tenter de laisser le vent faire son balayage ?
Sous l’effet de la colère, il a fait lui aussi produire une réponse par son service juridique pour démentir les faits. À partir du moment où M. Bacongo est un personnage public, de surcroît, ministre-gouverneur, cette affaire prend une autre tournure car elle devient un affaire d’état. Est-ce que le ministre Cissé Bacongo avait besoin de passer. par son service juridique pour réagir pour une affaire décrite avec des preuves et le fils, est sorti pour dire qu’il n’a aucunement pas besoin d’un dédommagement, mais juste savoir qui est son père, afin que ses enfants sachent qui est leur grand-père. Sur ce dossier, M. Cissé Bacongo s’est trop précipité à notre avis. Avec les moyens dont il dispose aujourd’hui, il enverrait une mission de reconnaissance et faire un test d’ADN et ce n’est qu’à partir des résultats de ce test, qu’il porterait plainte à cette dame pour calomnie et fausses accusations. Qu’est-ce que ses hommes de droit peuvent faire dans une affaire intime supposée? Parole contre parole!
N’est-ce pas un signe d’affaiblissement du président Ouattara et de son tout gouvernement qui en pâtissent et la période de ces faits successifs, ne donne pas fière allure aux ivoiriens. Nous voudrions que ces accusations soient élucidées pour permettre au régime ivoirien de rentrer dans la nouvelle année, 2025, année des grands enjeux électoraux, avec les grâces. nous allons bientôt entrer dans une année de campagne où tous les faits seront occultés à la loupe et ces accusations, ne sont pas les bienvenues.
Nous attendons la réaction du gouvernement ivoirien.
Joël ETTIEN
Directeur de publication : businessactuality.com