Lutte contre l'immigration en TunisieA LA UNE AFRIQUE 

Tunisie: Il faut imposer la réciprocité immédiate.

La Tunisie ne veut plus d’étrangers sur son sol, est-ce qu’il faut la condamner ? Quand quelqu’un ne veut pas sur son sol des étrangers, c’est son droit puisqu’il ne veut plus s’inscrire sur la liste des pays ouverts et protecteurs des droits de l’Homme, c’est pourquoi, il faut lui apporter la réciprocité. Il y a des tunisiens chez les autres et pourquoi ceux-ci sont-ils en paix, libres et baignent dans le bonheur ?

Si les pays victimes de ces atrocités ne peuvent pas agir publiquement, incapables de convoquer les ambassadeurs tunisiens pour les entendre et rappeler les leurs, pour montrer qu’ils sont sensibles et inquiets, faut-il que les parents des victimes prennent position eux-mêmes ?

Il ne se passe jamais de jours sans que les images provenant de la Tunisie, continuent d’être violentes et inacceptables. Pendant que les ivoiriens souffrent en Tunisie, les tunisiens en terre ivoirienne sont dans la fête, dans les lieux féeriques et touristiques abidjanais, si ce n’est pour faire prospérer leurs entreprises en Côte d’Ivoire.

Pourquoi cette politique de deux poids deux mesures ? Où sont ces organisations de l’ONU, de l’UA et de la CEDEAO ? Elles sont toujours dans des déclarations sans rigueur et les africains noirs continuent de souffrir. La passivité, la tolérance et le pardon sont des freins qui bloquent l’Afrique noire à se développer et se faire respecter. Depuis que le président tunisien a ouvert les vannes de la souffrance, aucun des pays qui a ses ressortissants dans cette bouillabaisse, n’a produit aucun communiqué pour condamner ces actes criminels à ciel ouvert, alors on se demande, quelles seraient les raisons de cet attentisme chronique qui encourage les autres à tuer les noirs en Tunisie ?

La Tunisie n’a seulement qu’1% d’étrangers sur son sol et elle trouve que c’est trop, alors qu’en Côte d’Ivoire, on en dénombre plus de 50%, c’est-à-dire que la moitié des gens vivant sur le sol ivoirien sont des étrangers. Si elle était à la place des ivoiriens que ferait-elle ?

Soit on augmente les frais de séjour pour les tunisiens à hauteur de plus de million et interdit toutes activités lucratives de ces ressortissants sur le sol ivoirien, sinon à cette allure, ces africains de peau blanche qui ne se considèrent pas les noirs resteront chez eux et comme ça il n’y aura pas de souffrance.

C’est vrai que certains tunisiens marchent pour dénoncer ce racisme intolérable mais s’il n’y a pas de réciprocité convenante, aucun noir ne se fera respecter dans le monde arabe car il n’y a pas seulement que la Tunisie, les autres font subir la mort aux noirs. Au lieu de provoquer un grand sommet par les organismes internationaux sur le sujet, ce sont des déclarations qu’elles offrent dans la douleur.

Il faut que les africains changent de paradigme sinon, leur fin n’est pas loin.

                            Koné Bintou

                  Afrique de l’Ouest  

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