Lutte contre l'immigration en TunisieA LA UNE AFRIQUE 

Tunisie: Quand est-ce que le noir se fera respecter ?

La Côte d’Ivoire court derrière quel prix mondial pour livrer ses fils à la mort au point de remettre le fusil aux racistes pour les exterminer ? La Tunisie vient de montrer à la face du monde son dédain, sa haine par ce racisme qui a éclaboussé tous les noirs. Ce n’est pas la première fois. Ce n’est pas non plus la population qui a manifesté cette haine qui a mis le feu sur tous ces noirs africains dont, des ivoiriens, le regard hagard, de se voir contraints de revenir chez eux, pour se mettre à l’abri, mais c’est leur président tout comme le président Ouattara l’est pour les ivoiriens.

Pouvons-nous rappeler quelques faits qui se sont produits à Abidjan ? Un policier dans l’exercice de ses fonctions, s’est vu face à un tunisien qui n’avait pas supporté qu’un agent assermenté l’arrête pour lui demander des pièces de sa voiture, a fini par lui porter une grosse gifle, en pleine journée et en pleine rue. Dites-nous, si cet acte avait été commis à Tunis, ce noir qui aurait causé cette infraction serait-il en vie ? Les tunisiens n’allaient-ils pas s’en prendre aux noirs pour les chasser comme des animaux ? Pourquoi ce qui est proscrit chez eux, est applaudi en Côte d’Ivoire ?Quel respect, les autres auront vis-à-vis des noirs surtout des ivoiriens, si dans leur propre pays, c’est l’étranger qui fait la loi ? Ce tunisien s’en était sorti, avec une petite amende insignifiante et ils continuent de courir les entreprises avec des bénéfices sans souvent payer les impôts parce que ce sont des étrangers.

Que cherche donc le président Ouattara ? Si c’est le prix Nobel de la paix, qu’il le dise, car cette politique attentiste, tout encaisser sans donner de coups, finira par participer à l’élimination des noirs et des ivoiriens.

C’est en Côte d’Ivoire, l’étranger qui porte plainte a raison et devant lui, on enchaîne l’ivoirien pour le conduire en prison sous le regard moqueur de cet étranger. Pourquoi tous ces laisser-aller ? Un boxeur qui encaisse trop, sans se défendre, finit par se retrouver sur un brancard. C’est ce que le pouvoir ivoirien veut pour ses compatriotes ? Est-ce que l’ivoirien se sent en sécurité chez lui et si oui, quels sont ses privilèges car tout citoyen doit d’abord se sentir à l’aise chez lui car le meilleur se trouve chez-soi. 

En Tunisie, qui a soulevé la haine ? N’est-ce pas le président de la république de ce pays et pourquoi, la réciprocité doit poser problème pour que les autres continuent de brimer et d’ostraciser les noirs ? Il faut aimer les ivoiriens pour les inciter à aimer aussi leur pays qu’ils fuient parce qu’ils ne s’y sentent pas en sécurité, mais si l’ivoirien ne sent pas en sécurité chez lui, où le sera-t-il ?

Trop bon trop con dit l’adage, ou bien les autorités voudraient que les ivoiriens se défendent eux-mêmes ? Si c’est un code et qui est mal perçu, il y a des discours à l’invitation. Pendant que les tunisiens tuent les noirs chez eux, ceux qui résident à Abidjan festoyaient dans la forêt du Banco, mais on est où-là ?

Les tunisiens ne vont jamais changer vis-à-vis des noirs qu’ils ne supportent de les voir en vie, et contraints à faire les sales boulots, mais alors que cherche le président ivoirien Alassane Ouattara qui feint ignorer les causes de ses compatriotes au profit des étrangers, qui plus sont, des arabes qui détestent la viande, mais mangent sa viande.

Si les noirs ne prennent pas leurs responsabilités souvent face à ces situations, ils seront toujours méprisés et personne ne dira mot. Qui vole un œuf, volera un bœuf et maintenant que leur président a rendu le racisme officiel, aucun noir n’aura de liberté et ce qui se passe là-bas, n’est que de la poudre aux yeux. Tant que les noirs ne se défendent pas un seul jour pour montrer aux autres que c’est le même sang qui coule en eux, qui coule aussi, chez eux, ils les prendront toujours comme des bêtes en foire à tuer, parce qu’ils n’ont pas de propriétaires.

Nous y reviendrons dans nos prochaines éditions sur ces maltraitantes qui satisfassent les président noirs africains comme si le noir était maudit. En tout cas, nous sommes noirs, mais nous ne sommes pas bêtes et en Côte d’Ivoire, chez nous, nous voudrions être et se sentir protégés. Si c’est le prix Nobel que le président Ouattara attend, nous ne pensons qu’un jour, les blancs offriront leur prix Nobel de la paix à un seul noir, s’ils l’ont pour Mandela, c’était juste pour calmer des ardeurs.

Nous avons mal, car étant noir, quel serait notre sort, dans nos différentes missions dans ces pays où le noir est un animal ?

                   Joël ETTIEN

  Directeur de publication: businessactuality.com

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