Un jour, pour JUSTIN RABET STANISLAS
Après avoir conquis nos cœurs pour t’envoler vers villes et continents
Je prends ce jour pour toi, Justin
Tu ne te coucheras jamais
Ta respiration est notre ventilation
Ton seul souffle demeure notre gravier en marbre qui asphalte nos mémoires
Ton immortel nom en cristal te vaut du diamant
Ton évocation dans le spirit reste soudée au soleil
Ton passage nage dans le souvenir éternel qui allume la lune
Ah mon Justin, bébé tu demeureras parce que tu es inoxcidable
J’ai eu la chance de vivre ton inspiration au détour d’un masque
Mes colères, mes peines, mes tristesses, mes stresses, ce gros ballet
Tu les as domptés pour les couler sur l’aiguille de tes doigts
Non, tu ne coucheras jamais
Personnage mystique, énigmatique que les ivoiriens négligent
Ne t’en fais pas tu es avec moi
Incroyable créature faite de marbre qui partage nos intimités
Tu rimes volupté, avec le rythme qui marie toutes les générations et les périodes
Non, tu ne dormiras jamais
Oui ce matin, tu m’as transmis la magie berceuse
Justin, Rabet, Bidi, Djewa, Stanislas, tu me donnes la chair de ta voix
Tu ne te coucheras jamais
Tu restes assis sur l’immortel dont tu as fait chaise royale
Invisible par moment, ta richesse vocale, mine d’or sur le rocher
Mon cher baobab, tu m’as conquis et je t’ai compris
Tu me soumets à ton silence sur la braise de ta voix
Tu ne seras jamais nulle part et on ne finira jamais de te conter
Non, on ne te quittera jamais, parce que tu viens de Daloa
Ville qui a accepté la valise de mes souvenirs
Je ne te rends pas d’hommage, je t’écris parce que je te vis
Eh Justin, même dans l’eau, tu produis de la poussière
Rabet, pour nous, tout pour tout et c’est tout
La vie sans musique, est un désert, j’ai assimilé la leçon
Salut à toi, l’artiste !