Bédié à la remise du prix Félix Houphouët BoignyCÔTE D'IVOIRE 

Yamoussoukro: Quand le président Bédié danse, il transmet des messages.

Le président Bédié, devant autant d’invités et de téléspectateurs qui suivaient la remise du prix Félix Houphouët Boigny à Yamoussoukro, a été le seul qui s’est levé pour effectuer des pas majestueux au son de la musique du groupe magic System. Ce geste est-il anodin ?

Henri Konan Bédié ne fait rien pour rien, disent ceux qui le connaissent et s’il s’est lâché devant tant de monde pour esquisser quelques  pas de danse, c’est bien pour exprimer quelque chose, que seuls les initiés savent décoder. L’homme qui se laisse entouré de mystères, vient d’en mettre ce 8 février, quand il s’agit de parler de la paix qui a inspiré le président Félix Houphouët, à mettre ce prix pour encourager, tous ceux qui participent à la promotion de paix dans l’esprit des Hommes.

HKB a dansé et sans sa femme qui, se trouvait trop loin de son mari, sinon, elle allait l’accompagner à faire le show, on les connaît pour leur goût trop prononcé pour la vie, la bonne.

Les pas de danse du vieux Bédié annoncent de grands changements dans sa famille politique qui veut et doit prendre ses responsabilités afin de donner plus de visibilité aux actions mal perçues par le grand nombre qui sombre, dans la léthargie et la morosité chronique.

Si ces pas de danse sont aussi des signes annonciateurs de nouvelles perspectives crédibles pour galvaniser ses troupes, le monde a été témoin, que Henri qui n’a jamais dansé au siège de l’UNESCO à Paris, au cours des remises de ce prix, l’a fait à Yamoussoukro, comme pour dire sa joie, de voir le prix revenir dans son pays.

Quand un sage danse, sans tenir compte de ceux qu’il se jouent les timides par manque de savoir dans les jambes, le président Bédié a prouvé à son défunt père politique, le président Houphouët Boigny, que tout lui est accompli et qu’il peut dormir tranquille le feu qui consumait son héritage politique, le PDCI RDA, est éteint pour toujours et à jamais. C’est maintenant que les enfants d’Houphouët vont jouer le grand jeu avec tous les signes qui se sont exprimé à Yamoussoukro, la ville natale de leur père.

                                         Joël ETTIEN 

                Directeur de publication: businessactuality.com

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