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Côte d’Ivoire : Si les Gbagbo n’étaient pas déchirés…

L'actualité bouge en Côte d'Ivoire

L'actualité bouge en Côte d'Ivoire depuis la date du 17 juin dernier

Voilà, une aubaine pour les Gbagbo s’ils n’étaient pas déchirés, une opportunité pour saisir la justice et porter plainte contre la France, mais hélas. Robert Bourgi qui prétend être un ami au président Gbagbo dont il a comploté pour sa chute et vient de l’avouer, ils pouvaient lui porter plainte et par dévers lui, Nicolas Sarkozy qui était président de la république française et a engagé l’image de son pays à faire chuter un président qui était selon Bourgi, l’élu de la présidentielle de 2010. Mais ils sont divisés et partir en rang isolé, n’alimenterait pas le dossier. Pourtant, le fruit est mûr.

La colère a toujours été mauvaise conseillère et ses conséquences dramatiques peuvent engendrer des pires entorses à l’histoire. Le président Gbagbo a frôlé la mort et avec son ex épouse Simone qui lui est interdit de porter son nom, Simone Gbagbo, à cause d’une amitié personnelle entre Sarkozy et Ouattara qui a fait occasionner des centaines de morts et de profondes cicatrices qui ont maille à partir et c’est à ce carrefour de leur douloureuse histoire que Bourgi, vient de rallumer la flamme de la haine, de la vengeance pour déboucher sur une éventuelle guerre civile comme si les ivoiriens n’ont pas de cerveau et qu’ils seraient des êtres inachevés.

Si le président Gbagbo porte plainte forcément, le nom de son ex-épouse transpirera dans le dossier et tout est parti pour laisser le temps effacer ces déchirures.

Si c’était eux les français, ils auraient encore saisi la fameuse CPI pour que les coupables lui soient traduite pour des procès illimités, mais ils sont divisés. Ils ne s’adressent plus la parole et Robert Bourgi va se pavaner tranquillement dans les rues de Dakar et françaises sans s’inquiéter.

A cause des résultats de ces élections de 2010, la Côte d’Ivoire a connu la guerre et des fossés dont un seul camp a payé le prix et la CPI vient d’être sommée de quitter la Côte d’Ivoire. Si les Gbagbo n’étaient pas déchirés, ils avaient là, la grande porte pour sauver leur honneur et demander des dédommagements, mais ils sont mortellement divisés. 

                           Joël ETTIEN    

  Directeur de publication : businessactuality.com

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