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Election présidentielle française: L’Afrique va encore occuper une grande partie de leur programme de société.

Présidentielle en France

Élection présidentielle française : « l’Afrique va encore occuper une grande partie de leur programme de société et elle sera au centre dans leurs différents débats ».

Démarrage de la présidentielle française

L’Afrique a déjà des soucis avec ses colons qui l’utilisent quand cela leur plaît et qu’ils jettent quand ils ont fini de lui puiser ses forces et richesses. Aussi, il faut reconnaître que depuis que le président Macron est aux commandes, sa diplomatie à l’endroit de l’Afrique n’est pas compréhensible. Tantôt il veut en finir avec les vieux clichés de la France-Afrique, mais le dossier, son poids et son importance, plombent sa finition. Certains radicaux, détestent les Africains quand ils ne sont pas aux affaires, mais une fois à l’Elysée, ils changent leur fusil d’épaule.

De Zemmour en passant par les autres qui ne connaissent pas leur histoire et qui n’ont jamais mis les pieds dans le bois sacré, tous leurs malheurs proviendront des africains et plus loin, des arabes. Ils n’aiment pas les africains mais ils ne veulent pas non plus leur laisser leur liberté. Amour, je t’aime, moi non plus. Cette France qui se perd dans ses propres chaussures, ne peut rien sans cette Afrique qu’elle méprise et qu’elle qualifie de hideuse. S’il y a quelqu’un dans cette relation à se plaindre, c’est bien l’Afrique, mais elle est tolérante.

Elle a raison cette France puisqu’elle installe ses propres valets pour la surveillance de ses intérêts. Et comme des sujets, quand ça les prend, c’est sur l’Afrique qu’ils viennent fonder leur incapacité à regarder leur propre image dans leur glace et les africains acceptent de les nettoyer. 

Aucune considération à l’endroit de ce peuple africain qui est soumis et dont la jeunesse ne veut plus jouer le rôle malsain et déshonorant que le système a fait subir à ses aïeux. Ils le font savoir et les politiques français feignent de ne pas voir venir. Mais ils arrivent ces jeunes qui ont les mêmes grandes écoles que ces français, vivent avec eux, donc les connaissent. Ces jeunes africains n’ont plus ce complexe d’infériorité et aussi maîtrisent leurs forces et limites. Qu’ils fassent de l’Afrique le chemin de leur vie, l’Afrique d’hier n’est plus celle d’aujourd’hui et les ripostes sont automatiques. La peur a changé de camp.

Que l’Afrique soit au centre ou à la fin de leurs débats, la jeunesse africaine leur apportera une réplique et les réseaux sociaux feront le reste.

La libéralisation de la parole en ces temps nouveaux où tout se sait à l’instant, les français doivent en tirer les grandes leçons et en prendre de la graine. C’est plutôt eux qui sont les problèmes des africains et non le contraire.

L’Afrique d’aujourd’hui ne parle pas seulement que le français, mais le russe, l’anglais, l’arabe, le chinois, l’indien, etc.

Les données ont changé et il faut que ces candidats français tiennent compte dans leurs différents discours. La jeunesse ne veut plus subir et/ou se faire assister, elle veut participer à la prise de décision de son destin et de celui de son continent. Cette jeunesse africaine bouge de l’intérieur comme de l’extérieur, il faut s’en méfier.
                                                     

 Joël ETTIEN
        Directeur de publication : businessactuality.com

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