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La formation du capital humain au cœur de la politique du Président Ouattara

Corruption à Abidjan

La corruption gagne de plus en plus de terrain en Côte d'Ivoire.

Il est admis qu’aucune politique de développement n’est possible sans un capital humain de qualité et en abondance. L’émergence prônée par le gouvernement Ivoirien depuis 2011, ne se réalisera qu’avec une politique ardie de la transformation structurelle de notre système de formation scolaire et universitaire . Avant de faire le bilan des actions entreprises par le gouvernement en faveur de notre système éducatif, il est impérieux de faire un  » flash back  » sur les performances dudit système de 1960 à 2011. 

Dans un interview accordée à la presse (RTI) en 2010, le Président Laurent Gbagbo déclarait ceci : << L’école Ivoirienne est malade depuis 1977 >> . Pour étayer sa démonstration, le Président Laurent Gbagbo a brandi un rapport établit la même année,  qui montre une école véritablement sinistrée. Les différents résultats obtenus aux examens à grand tirage, montrent que l’école Ivoirienne manque effectivement de performance. Au BEPC, le pays a enregistré des taux d’admission  catastrophiques dont le plus remarquable est intervenu en 1994 sous le pouvoir du Président Bédié, se situant à 7,85% et 13% au BAC. Cette contre performance résulte du manque d’investissements dans les infrastructures d’accueil, la formation adéquate du personnel éducatif, l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail.

Pour combler le déficit d’infrastructures d’accueil, le Pouvoir Bédié n’a trouvé que pour seule solution alternative, la mise en place de la politique des doubles vacations. À dieu le respect du quantum horaire . Aucun Ivoirien ne se souvient de lycées et collèges construits sur la période 2000-2011. De 2002 à 2011, l’école a fermé ses portes sur 60% du territoire pour cause de rébellion. Notre école ne pouvait qu’être dans un état de mort cérébrale. 

Mais depuis l’arrivée au pouvoir du Président Alassane Ouattara, une nouvelle dynamique a été impulsée au secteur , en vu de remettre le secteur éducation formation sur les rails. Le régime actuel a dès son arrivée, procédé à la fermeture des universités et grandes écoles pour une remise à niveau des infrastructures d’accueil et un assainissement de l’environnement éducatif. C’est une enveloppe de 100 milliards de fcfa qui a été consacrée à la réhabilitation des structures qui autrefois, étaient de vraies cagibis impropres à la formation. Le gouvernement Ivoirien a produit en masse plus de 40000 salles de classes grâce au PPU ( Programme Présidentiel d’Urgence ). Il faut noter que la Côte D’Ivoire a produit 22000 salles de classes sur la période 1960-2011.

Un recrutement spécial d’enseignants ( 10000) , a été procédé en 2012 en vue de combler le déficit de personnel. Les seuls lycées d’excellence qui existaient ( lycées scientifiques , Sainte Marie ) , datent de la gouvernance du Président Houphouët Boigny. Le Président Ouattara a lancé un vaste programme de construction de lycées d’excellence depuis son arrivée, dont celui de Grand Bassam qui a ouvert ses portes en 2019 avec  des installations ultra modernes pour une formation de qualité. La politique des collèges de proximité, a permis de réduire les problèmes inhérents à  l’éloignement des apprenants de leurs parents . 

Dans la formation universitaire, la politique de décentralisation a permis au pouvoir d’ouvrir les universités de Man, de San Pedro, virtuelle  et celles de Bondoukou, Odienné, Abengourou, Adiaké, Daoukro etc, ouvriront bientôt leurs portes pour le bonheur des apprenants. La réhabilitation et la construction des lycées professionnels sectoriels, connaissent une accélération afin de former nos jeunes aux métiers de l’avenir. L’école de la deuxième chance a vu le jour en Côte D’Ivoire afin de donner une seconde opportunité à ceux qui sont sortis du système éducatif général sans le moindre diplôme et trop tôt .

L’amélioration des conditions de vie des enseignants , a connu une réelle avancée avec des augmentations significatives de leurs traitements salariaux qui font passer les salaires du simple au triple en une décennie. 

Les états généraux lancés en 2021 et qui ont rendu leur rapports avec des besoins estimés à 800 milliards, permettront d’accroître la cadence de la transformation de notre système éducatif.  

En conclusion de ce qui précède, il est bon de noter les efforts incommensurables qui ont été déployés par le gouvernement sur la décennie 2011-2022 en vue de remettre au cœur de notre politique, la formation du capital humain, car il n’y a de richesses que d’hommes. Cependant, beaucoup reste à faire et les efforts continueront d’être déployés dans le sens d’une redynamisation accrue de notre système de formation. 

<< Lorsque la marche n’est pas achevée, le balancement des bras ne s’arrête pas. >> dit le sage. 

Nzi Bernard Kokora Secrétaire National

Adjoint des militants de l’extérieur du RHDP USA Canada Mexique et analyste politique. 

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