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Les écoles idéologiques créées par les leaders politiques ivoiriens.

les leaders de partis politiques

que deviendront les partis politiques ivoiriens après 2020?

Les hommes politiques ivoiriens dont le combat est devenu une école. On peut tout dire, mais il y a des hommes politiques ivoiriens qui ont laissé à la postérité de l’histoire, une école idéologique. Il s’agit des présidents Houphouët Boigny, Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara. Suivez mon regard.

Prenons le cas du président Houphouët-Boigny qui a créé le PDCI-RDA et qui a géré pendant des années la Côte d’Ivoire dont le nom est cité comme un référent monumental et historique. Il a laissé des traces sur ses marches. Houphouët reste de nos jours le seul que tous ses compatriotes regrettent la disparition, mais il était un être humain. Son combat est devenu une école.

Prenons le cas du président Gbagbo qui a lutté contre le président Houphouët de manière pacifiste jusqu’à accéder au pouvoir d’état, cet homme qu’on le veuille ou pas, il a inscrit son nom dans le livre d’or de son pays et son combat est visible, même si de son vivant, il ne fait rien pour l’enrichir. Le président Laurent Gbagbo a marqué son temps et son combat politique est devenu aussi une grande école. 

Quant au président Alassane Ouattara, son parcours lui confère tout de même une reconnaissance politique qui draine du monde. Lui aussi, son combat politique s’est traduit comme une école. Il a créé son RDR qui est devenu le RHDP et continue de drainer du monde.

Chaque leader politique ivoirien laisse dans la postérité de son pays, son école. Pourquoi le nom du président Bédié ne figure pas dans cette analyse? C’est tout simple car, l’homme a été trop combattu, par un coup d’état et lui-même aussi quand il est parvenu au pouvoir, il avait voulu changer le PDCI RDA par son CNB, le cercle national Bédié. Son combat été tellement perturbé qu’il s’est mué à entretenir le parti que lui a légué son père fondateur, le président Houphouët.

Pour ainsi dire, les problèmes des ivoiriens proviennent de ces trois créateurs de leur école. Quand on parle de celui-là, si ça ne rencontre pas l’adhésion et la compréhension de ses militants, tu as un problème et les autres te taxent de pro. Et les ivoiriens sont partis pour vivre les corollaires de ceux-là, même après leur mort. Et comme l’enseignement dispensé par ces écoles, est truffé parfois de violence, la Côte d’Ivoire vivra dans ça pour longtemps.

En plus, ils ont réussi quelque chose de formidable, l’introduction du tribalisme politique. Houphouët étant baoulé, la majorité de ses sbires estiment que ce parti leur appartient d’office et que, quiconque veut devenir son président, doit-être forcément un des leurs, c’est-à-dire baoulé, voilà une des épines dorsales de ce parti. C’est pire chez les Ouattara qui sont venus par la violence et ayant pris goût au pouvoir, ils ne veulent pas céder même s’ils le perdent. C’est même encore pire car ils pensent que tel qu’ils sont venus par la violence, ils peuvent y prospérer, tout en oubliant que la peur du gendarme a changé de camp. On ne peut être président du RHDP, si on n’est pas du nord. C’est grave.

Chez les Gbagboistes, le leader est en vie et ayant perdu le pouvoir par l’injustice, ses partisans veulent absolument le voir revenir pour rendre ses comptes, tout en oubliant que ceux qui l’ont déporté, sont toujours là, dans leur même position et qui leur sera très délicat, mais pas impossible de revenir à leurs anciennes amours politiques. Ils sont dans un dilemme car ils feignent de ne pas faire comme les autres, mais ça les rattrape, le tribalisme. Si tu n’es pas de l’ouest, surtout bété comme leur leader, tu ne peux pas accéder à la présidence de leur PPA-CI et ils tournent en rond. Il n’y aura pas hélas, d’alternance politique.

Mais il y a une belle remarque, ils ont réussi à laisser leurs empreintes indélébiles dans l’histoire de leur pays. Chaque tribu a son mentor et son idéologie, sauf les ressortissants du sud qui préfèrent le suivisme à l’acte.

                                   Joël ETTIEN  

   Directeur de publication : businessactuality.com

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