Pendant que tout Paris s’embourbe sous long et lourd manteau de chagrin
Moi, j’ai le soleil qui rit en moi dans mon souvenir d’Abongoua
Elles ont tenté de trouver ma vie, ma joie
Mon sourire rallonge ma vie
Mon cœur est plein, inutile de le remplir
Ma liberté de penser est inoxydable
Tu peux me voir nu, mais jamais sans tenir la longueur de ma vie
Allez au suivant
Non pas toi
Au suivant, avancez, vous-là
Non pas toi
Avancez
Oui, toi, mets-toi de côté
Que t’a-t-elle dit ta mère
Ah bon, tout ça pour moi seul ?
Sois gentil. Dis-lui que je garde ma liberté de penser
Bon, allez, pour aujourd’hui, ça va, fermez la porte
Je fais le bilan : 1,2,3,4,5,6….
Oui, pas mal, j’ai gardé l’essentiel
Ma liberté de penser
J’ai ma liberté de penser, j’ai mon plein d’amour
Pendant qu’ils se crispent
Moi, je clique et hop, j’ai ma liberté de penser
Non, je vais arrêter de respirer sinon je vais devenir fou
Heureusement que j’ai su partager
Mon grenier ne tarira jamais
J’ai la vie en couleur et j’ai ma liberté de penser.
Joël ETTIEN