Le 26 mars 2023, le Programme National de Cohésion Sociale (PNCS) a organisé, à Diawala, le deuxième atelier de renforcement des capacités techniques des acteurs et des leaders sociaux sur la gestion de la rumeur, de la prévention et la lutte contre les discours de haine. La forte délégation du PNCS conduite par Dr Théodore KONIMI était, à nouveau, encadrée par le Préfet du département de Ouangolodougou Monsieur DONGO Kobenan et du Sous-préfet de Diawala KOUAME Kouakou Louis. Malgré le jeûne musulman et pour un dimanche jour de repos, la grande salle de la mairie a affiché complet par les responsables de jeunesse, les présidentes des femmes, les chefs de tribus et de village sans oublier les responsables religieux.
Après le mot de bienvenue de monsieur le maire résident de la commune de Diawala, Dr Théodore KONIMI, Directeur Général du PNCS, a axé son message sur les dangers que représente la rumeur pour cohésion sociale. Il a exhorté les participants à lutter contre toutes formes de rumeurs favorisant les conflits et les différends entre les communautés vivant dans cette ville. Il a, majoritairement, enseigné les participants sur La rumeur est l’un des virus qui met la cohésion sociale à mal. Il a fait comprendre qu’elle est considérée comme un phénomène négatif, porteur de risques pour la paix sociale à Diawala et pour la Côte d’IIvoire.
A sa suite, des phases pratiques ont été abordées techniquement pour davantage éduquer la population sur les dangers de la rumeur.
Ce premier module intitulé » la Gestion de la Rumeur, a été porté par Monsieur Seka Michel, Formateur-Expert a invité les participants à définir la rumeur et identifier ses caractéristiques.
Après cette phase d’échanges interactifs, le formateur a relevé les dangers de la rumeur sur la cohésion sociale.
En outre, le formateur a organisé un jeu de rôle avec les participants, qui a permis de comprendre que la rumeur rime avec la violence, la désinformation, la circulation de fausses nouvelles et la stigmatisation communication qui fragilisent la cohésion sociale. En un mot, le formateur a mis en évidence le phénomène de la rumeur qui est véritablement une source de conflit.
Après cette compréhension commune de la rumeur ,des propositions d’actions ont été faites:
– sensibilisation des populations aux dangers de la rumeur ;
– vérification des informations avant de les diffuser ;
– informations des autorités sur la persistance des rumeurs visant à nuire une communauté ou groupe de personnes.
Concernant le deuxième module intitulé » Prévention et Lutte contre les discours de haine » le Formateur a sensibilisé les leaders communautaires, les responsables des associations de jeunesse et des femmes sur l’usage des réseaux sociaux qui diffusent des messages de haine fragilisent la cohésion sociale.
Les deux modules cadrant véritablement avec la réalité de DIAWALA, qui est en conflit avec la localité de Niellé, la communauté a souhaité une autre session de plus d’un jour pour renforcer davantage leurs capacités.
Conclusion : Au terme de cette séance de formation, les populations ont rassuré les autorités en prenant l’engagement ferme de s’approprier les recommandations et de sensibiliser toutes le communautés sur la culture de la paix qui est le préalable à tout développement.
Le DG du PNCS, dans son mot de fin, a rappelé la volonté de Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara, Président de la République a faire de la réconciliation et la cohésion nationale son cheval de bataille pour gagner les défis liés au développement avant d’offrir des vivres pour soutenir les fidèles musulmans pour cette période de privation et de pénitence.
Service de communication du PNCS