Malgré le poste juteux que lui a offert la communauté dite internationale, l’ancien président sénégalais Macky Sall a rendu sa démission pour revenir dans les arènes politiques, parce qu’il semble avoir perçu la fragilité du pouvoir des Sonko.
En si peu de temps, le couple Sonko-Bassirou, semble donner des ouvertures et des failles que les autres vont exploiter. Ces sénateurs qui ont été radiés peuvent servir de rempart pour l’opposition sénégalaise. Si à la prochaine législature sénégalaise, l’opposition devenait majoritaire, comment va gouverner le couple Sonko-Bassirou?
Macky Sall a perdu le pouvoir mais pas sa fortune qu’il va déployer pour appâter les sénégalais dont beaucoup lui manifestent déjà, de la nostalgie. La vengeance aux différents visages arrive et la politique au Sénégal sera très animée. Le roi peut perdre sa couronne mais pas sa démarche et Macky Sall arrive en force.
Jusque-là, de loin comme de près, on ne sent pas et on ne voit pas d’orientation politique réelle, de ce couple qui a suscité autant d’espoir, Sonko-Bassirou. Il donne l’impression de priver la parole aux panafricanistes qui les ont soutenu à arriver au pouvoir, Bassirou semble aller d’un côté et Sonko de l’autre. Le premier ministre se sent bloqué, n’ayant pas les manettes pour guider sa direction et l’avenir de la complicité entre les deux, nous inquiète, mais bon, on les regarde dans leur hésitation, mais si Macky Sall arrive, les Wade aussi ne sont pas loin qui vont mûrir leur alliance pour les mettre au maximum, les bâtons dans les roues, que nous sommes très inquiets après la proclamation des résultats aux législatives prochaines. Nous doutons des paralysies politiques qui vont inciter les sénégalais à prendre les rues et l’avenir ne nous rassure pas.
Macky Sall a senti comme un chien renifleur, la position de l’animal et il va lui sauter dessus. On ne comprend pas la ligne politique du couple Sonko-Bassirou. Ils ont des voisins africains, mais c’est l’extérieur qui épate le président sénégalais. De quoi doute ce président par rapport à ses frères africains dont beaucoup mènent des luttes et depuis qu’il est au pouvoir, rien de plus clair n’est sorti de sa gouvernance comme pour dire, que les autres pays colonisateurs, ces impérialistes, négriers qui ont le pied sur le ou des africains, le rassurent plus que la lutte que mènent leurs frères d’à côté.
Nous les observons, mais aujourd’hui, avec les nouvelles technologies de l’information de la communication, les NTIC, tout se sait rapidement et l’Afrique doit bénéficier de la riche expérience de ceux qui savent outiller ces nouvelles trouvailles.
Ils oublient que les sénégalais ne sont pas comme les ivoiriens disait Sonko.
Joël ETTIEN
Directeur de publication : businessactuality.com