2025, aucun parti politique ne veut de turbulence en son sein.
On s’approche de l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire et aucun parti politique ne veut et ne souhaite de turbulence en son sein. Tous ceux qui se hasardent à ce jeu, vont le payer cash.
Déjà au PDCI-RDA, certains quotidiens qualifient l’intention de Jean Louis Billon de candidature de rebelle quand ce mot a tant traumatisé les ivoiriens dont beaucoup ont gardé de gros stigmates de ces atrocités, alors le comparer à un rebelle, il doit revoir son mode de communication. Les ivoiriens n’ont plus besoin de rebelles.
Les partis politiques ne veulent pas de turbulences parce qu’ils doivent se jouer collé-serré, à la loyale sinon, celui que veut se croire plus royaliste que le roi, doit aller créer son royaume ailleurs mais se servir du logo du parti, des actions judiciaires peuvent-être tentées contre ces troubles à l’ordre du parti.
Cette année ou à l’an 2025, l’article selon lequel, le vice-président doit être voté autant comme le président, va entrer dans sa phase pratique, ce qui veut que chaque parti présentera deux candidats, le challenger et son colistier, c’est-à-dire que si c’est M Thiam est le candidat désigné, le PDCI RDA trouvera son substitut qui sera son vice-président. Nous pensons que c’est une aubaine pour les plus pressés qui doivent attendre que les choses soient claires et jouer le second rôle car de toutes les façons, les deux iront siéger au palais.
Les traîtres ne vont pas s’en tirer aussi facilement comme s’ils sortaient d’un bal poussière ou d’un cirque. Et pourquoi vouloir courir plus rapidement quand on sait que toutes les courses n’aboutissent jamais et qu’on peut s’essouffler vite? Alors il faut se la jouer collectif. Dans une course qu’elle soit de fond ou rapide, c’est toujours le premier qui porte le trophée.
Il faut aussi souligner l’empressement de certains qui se croient utiles, mais pas indispensables. Dans toutes les associations, il y a des règles, celui qui ne veut pas les respecter, il sort du lot et si possible, créer la sienne, mais quand on est dans un groupe, il faut respecter le règlement de ce groupe.
Les ivoiriens veulent montrer leur maturité politique au cours de cette élection présidentielle en 2025, que des perturbateurs ne viennent troubler cette démonstration aux yeux du monde. C’est le contraire qu’ils ne veulent pas et ne le souhaitent pas non plus. Au regard de ce que leurs voisins surtout ceux du Sénégal ont démontré, il ne faut pas venir mettre le sable dans leur attiéké.
Pour le moment, c’est celui qui veut vite s’essouffler qui se met sur le tabernacle pour s’échauffer, sinon, connaisseur connaît comme disent les ivoiriens. C’est pourquoi, nous attirons l’attention des ambitieux que cette élection présidentielle à venir, est un gros test pour les ivoiriens, que ceux qui se savent nuisibles, incompétents, collabos se retirent sinon, comme des nageurs, tout le monde verrait leur dos, alors, il faut se mettre dans le rang ou en sortir car ce n’est pas du jeu ce qui arrive. De toutes les façons, au RHDP, tous doivent leur accession au président Ouattara et gare à celui qui trahira, il ne dit rien, mais il parait qu’il entend et voit tout et pour descendre les ingrats, c’est en une fraction de seconde.
Allez-y demander à Soro Guillaume, Zemogo Fofana et bien d’autres qui ont voulu se montrer plus carrés dans le cercle et qui croupissent dans le désert et l’anonymat les a emportés.
Joël ETTIEN
Directeur de publication : businessactuality.com
