La Pyramide du Plateau à AbidjanEDITORIAL! 

Le leader que tout peuple rêve de voir le commander.

Le leader qu’on aimerait avoir, c’est celui qui est humble et porte les germes d’un paternel ouvert. Quand tu ne fais rien, personne ne regarde dans les trous de ta vie, mais quand on se décide à gérer des hommes avec des sensibilités diverses, cela conduit à des règles de vie et de conduite. Quand on ne se sent pas leader, on ne s’oblige pas à l’être car en cas d’une petite fissure, on se croit nu et c’est la porte ouverte à la vue de l’intérieur.

Un chef, c’est celui qui sait s’oublier quand son peuple ne le comprend pas sur des sujets importants et les cris de ce peuple ne doivent pas l’offenser. Quand une porte refuse de se fermer, on la tire à l’obéissance. Quand un cheval refuse d’obéir, on lui donne des coups et des chicotes. Quand on croit être fort devant sa femme qui refuse de comprendre, les plus faibles passent par la violence sous toutes ses formes.

Pour mettre fin à toutes ces polémiques, que le services de communication des leaders, ne se laissent pas communiquer par ceux qui devraient recevoir les petites règles de conduite pour celui pour qui, il a été embauché pour assumer cette tâche car communiquer est un art et ce n’est pas la dictature, ni la fortune, encore moins la force des bras, mais la sagesse. Dans les pays développés, on ne devient pas leader qui veut et la communication est un pilier. Pendant la dernière élection présidentielle française, Valérie Pécresse, candidate, s’était affiliée à plus de 45 services de communication et elle les écoutait.  

En tout leader, le peuple veut s’inspirer de son modèle de vie, c’est pourquoi, il existe des modes et modèles. Dès qu’une personnalité s’habille dans un accoutrement étrange, le lendemain, tous les jeunes en font pareil. Alors si le physique attire et contamine, le verbe aussi a son importance. 

Tenez, savez-vous que dans les royaumes, les héritiers subissent des entraînements stricts, assortis d’un service militaire pour apprendre l’endurance et on leur apprend à parler, à communiquer car tout compte en l’homme leader.

Même dans une relation amicale ou maritale, celui qui ne sait pas communiquer se retrouve souvent seul, malgré sa beauté, sa richesse quand on le trouve arrogant, suffisant, orgueilleux, pédant, et petit à petit, les gens s’éloignent de lui pour éviter d’être atteint par ses manquements et dérives.

Ce qui arrive au président Idriss Diallo, le président ivoirien du football est le fruit de tous ces constats. Il croit qu’en méprisant les autres parce qu’il a le soutien du président de la république de son pays, cette estime remplace la sagesse. Non, dites-lui que personne ne veut en sa personne, mais son comportement et sa parole. Qu’il revienne faire profil bas et demander sincèrement pardon à ces milliers d’ivoiriens qui l’ont aimé et sont en train de le sortir de leur estime. Si Jésus et Mohamed sont morts, laissant derrière eux des milliards d’adeptes, ils ont fait profil bas et accepté le sacrifice suprême, la mort.

Le leader est celui-là qui s’oublie quand tout le monde réclame justice pour se battre à le leur offrir. L’humilité conduit à la sagesse qui conduit à son tour, et qui pour finir aboutit à la victoire et à la longévité de tout pouvoir.

On aimerait bien que nos leaders soient des exemples de probité et non de contestation permanente, ça déshonore.

                         Joël  ETTIEN   

       Directeur de publication: businessactuality.com

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