Ouattara déjà sollicité par les multinationales ?INVESTIGATION 

Adresse au président Alassane Ouattara: Inscription du nom du président Laurent Gbagbo sur la liste électorale, au nom du droit et de la liberté d’expression.

Vitry, le 26 juin 2024

Monsieur Jean BLEZON

37, Rue Vercingétorix

94400 Vitry-Sur-Seine

France

Monsieur Alassane Ouattara

Président de la République de Côte d’Ivoire

Abidjan – Côte d’Ivoire

Objet : Inscription du nom du président Laurent Gbagbo sur la liste électorale, au nom du droit et de la liberté d’expression.

Excellence Monsieur le Président,

Je viens, à travers cette troisième correspondance, vous demander très respectueusement de prendre un décret présidentiel pour inscrire le nom du président Laurent Gbagbo, président du P.P.A.-C.I., sur la liste électorale afin qu’il puisse jouir de ses droits et accomplir son devoir civique dans son pays.

Depuis longtemps, je ne cesse de tirer la sonnette d’alarme sur le manque de liberté d’expression dans notre pays et en Afrique en général, et je continuerai à le faire tant que j’en aurai la force. Toute ma vie, l’amour pour la terre africaine et son peuple, en particulier le peuple de Côte d’Ivoire, m’a toujours habité. Sa joie a fait ma joie tout comme sa peine a fait ma peine. Aujourd’hui encore je ressens profondément cette souffrance de l’Africain privé de liberté. D’ailleurs, de 1430à 196O, le Noir africain n’a jamais connu de liberté d’expression, ni sur son continent ni ailleurs. Cette liberté a été une prison à ciel ouvert pour la race noire, pour ne pas dire une liberté de façade sur la terre des vivants. La preuve est qu’on impose un homme à la tête d’un pays, à qui on recommande de tuer ceux qu’il va diriger ou de les remplacer par d’autres personnes venues des pays environnants. Et il faut s’appeler la France et l’Europe pour le faire, elles qui aujourd’hui pensent que nous sommes leurs intérêts.

Moi Jean Blezon, né esclave français le 15 juillet 1932 à Kéglobly dans la préfecture de Kwibly (Kouibly) en Côte d’Ivoire, citoyen ivoirien parmi tant d’autres qui ont connu les travaux forcés, je ne puis accepter qu’on prive un compatriote de ses droits, à plus forte raison chercher à lui ôter gratuitement la vie. La vie est un cadeau que Dieu donne à l’homme pour aider son prochain. C’est pourquoi Il nous recommande ceci : Aidez-vous les uns les autres.

Excellence, il est vrai que la décision de rayer le nom du président Laurent Gbagbo des hommes politiques ivoiriens ne vient pas de vous. Elle émane du milieu illuminati et en particulier de la France, comme l’a rapporté F.F. DERECKSEN, un ex-illuminati, dans son discours sur la Côte d’Ivoire en 2016. Mais lorsque Monsieur Zbigniew Brzezinski, le représentant des Illuminati disait dans le temps que le président de Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo, devait mourir, étiez-vous à leur réunion ? Non ! Et lorsque la France larguait les dix-huit bombes sur la résidence présidentielle ivoirienne en 2011, était-ce vous qui aviez donné l’ordre ? Non ! Vous n’étiez pas dans tout cela. Et aujourd’hui vous avez accompli un excellent travail à la tête de la Côte d’Ivoire. Nous savons tous que le peuple vous a applaudi et que vous avez conquis le pays des Ivoiriens. Les idées pharaoniques que vous avez eues pour la construction du pays sont pour le peuple un grand témoignage. Vous ne perdez donc rien s’il vous arrivait de faire inscrire sur la liste électorale, le nom du président Laurent Gbagbo et de tout citoyen honnête qui vise des ambitions politiques. Au contraire, je vous le dis en tant que grand frère, ce peuple qui a soif de paix vous acclamera pendant des siècles.

Pour terminer, vous trouverez ci-joint avec quelques modifications, le courrier que j’ai adressé à tous les présidents africains de l’époque, le 24 juin 1994, lequel était intitulé « Affaire Rwanda : c’est la cause de tous les Africains ».

Espérant que vous ferez preuve de bon sens, je vous prie de croire, Excellence Monsieur le Président, en l’expression de ma considération distinguée.

Jean BLEZON

Écrivain-Penseur

PJ : Lettre adressée à tous les présidents africains le 24 juin 1994

Vitry, le 24 juin 199

Monsieur Jean BLEZON

37, rue Vercingétorix

94400 Vitry-Sur-Seine

À tous les Présidents d’Afrique Noire

Objet : Affaire Rwanda : c’est la cause

de tous les Africains.

Excellences Messieurs les Présidents,

Voici trente-quatre années aujourd’hui que l’Afrique noire a retrouvé sa liberté. Mais que s’est-il passé pour voir le continent noir obtenir cette liberté à la fin du dix-neuvième siècle ? Nous devons nous souvenir et regarder du côté de notre histoire.

Souvenons-nous qu’hier nous étions tous ensemble unis pour une seule cause : la Liberté, tout peuple a le droit de former une Nation digne de ce nom ! À ce titre, nos aînés avaient multiplié, après la Deuxième Guerre mondiale, les contacts pour mieux nous unir. Et vous devez remarquer que l’histoire vécue par les pays amis reste toujours présente dans les mémoires afin que leurs enfants connaissent leur passé.

Moi qui vous écris, je me nomme Jean Blezon, je suis né à Kéglobly (Côte d’Ivoire), et j’ai vécu de cette histoire. À l’âge de huit ans, je me trouvais sur la route des travaux forcés. Aujourd’hui, je peux dire avec fierté que, grâce à tous nos parents et aînés qui ne vivent plus présentement mais qui avaient mené un combat sans armes durant des siècles, nous avons une liberté d’expression. Je pense sincèrement que le temps est venu pour le continent noir de se serrer les coudes pour ne pas revivre un ‘’Rwanda-bis’’.

Si nos aînés se sont battus avec les seules armes des mots pour obtenir la Liberté, pourquoi nos provinces ne dialogueraient-elles pas pour régler les problèmes internes, qu’ils soient politiques, humains ou autres, autour d’une table comme autrefois, au temps colonial ?

Excellences, sans avoir appris les mathématiques avant l’indépendance, je crois que l’Afrique noire comptait 10% d’intellectuels parmi sa population et ils s’entendaient bien. Aujourd’hui, elle en compte plus de 70%. Alors pourquoi, pourquoi n’arrivent-ils pas à s’entendre pour mieux construire le continent noir ?Si les pays vivent la guerre, ils sont sur le continent noir, nous devons penser qu’il y a de cela trente-quatre ans nous vivions l’horreur.

Pourquoi devons-nous accepter le mot « tribalisme », étant donné que nos pays sont des nations à part entière ? Si notre vie se limite à la tribu, quelle construction et quel progrès économique réaliserons-nous pour notre continent ? Certainement aucun !Aussi voudrais-je vous lancer cette invitation à vous pencher sur la définition du mot « tribu », car la tribu ne fait pas la nation, elle est comme le cancer du poumon, qui détruit le centre de la vie de l’homme noir.

Ce que nous devons savoir de ce mot, c’est qu’il a construit les États-Unis d’Amérique et l’Europe de l’Ouest par l’esclavage. Ça, c’est notre Histoire ! Cette histoire, bien connue à travers les âges, devrait être portée en deuil dans toutes les nations africaines car la guerre du dialogue était rude entre 1946 à 1960. En effet, après l’« esclavage d’exportation » il y a eu l’esclavage de la dure colonisation avec ses milliers de morts. La considération de la peau noire sur toute la terre était dérisoire.

Réveillons-nous, car nous sommes les citoyens d’une grande nation, celle de l’Afrique noire. Aujourd’hui, l’Europe fête la Libération grâce à ses alliés d’il y a cinquante ans, mais il ne faut pas oublier que c’est grâce à la résistance française que cela a pu se faire. Si un Rwandais tue un Rwandais, si Sénégalais tue un Sénégalais, si un Ivoirien tue un Ivoirien, si un Tchadien tue un Tchadien, etc., comment finirons-nous ? Je pense que l’histoire est grosse de nos jours où toute la moitié de l’Afrique est passée sur les bancs de l’école. Ainsi l’on sait que le Président de la République est le garant de la Nation et non d’une tribu. Quelle que soit son appartenance ethnique, il garantit la vie de la Nation !

Espérant plus de compréhension, veuillez agréer, Excellences Messieurs les Présidents, l’expression de mes salutations respectueuses.

Jean BLEZON

C.C. Mr. BEDIE, Président de la Côte d’Ivoire

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