Rencontres des présidents africainsA LA UNE AFRIQUE 

Il faut que les présidents africains protègent les panafricanistes menacés par les négriers, colons et impérialistes.

Si ceux pour qui nous menons le combat du panafricanisme ne prennent courageusement leur bâton de pèlerin pour nous soutenir, qui le fera et comment serons-nous considérés?

Le combat sur le panafricanisme est un pari trop risqué pour que dès qu’un pays tente d’y parvenir, nous le soutenons et après, plouf, une fois au pouvoir, pour daigner recevoir ces animateurs pour les féliciter, ou les remercier, c’est trop leur demander. Aujourd’hui, il y a certains panafricanistes qui n’ont plus de vie, tellement ils sont traqués, avec des interdictions et menaces sur eux et leurs familles.les risques sont énormes et pourtant, tout le monde reste unanime que l’Afrique est traumatisée, marginalisée, exploitée, ses ressources naturelles sont pillées sans que rien de ces richesses ne parvienne dans les caisses de nos états à cause de la gourmandise et de la méchanceté des grandes négriers, ces colons et impérialistes, qui n’ont qu’un seul souci comment exterminer les africains qui comment à reprendre le monde par le nombre sans cesse croissant de sa population.

Qui ne le voit pas? C’est pourquoi, quand nous avons vu, le courage de trois dirigeants de l’AES, cela nous a galvanisés et nos soutiens et admiration ne faillissent pas et faiblissent non plus. Nos chefs d’état d’Afrique dorment pendant ce temps, les experts négriers, colons et impérialistes, réfléchissent sur comment revenir coloniser à nouveau l’Afrique et dans tous leurs calculs, ce sont les panafricanistes qui sont dans leurs viseurs et nos chefs d’état dorment dans leur salon, à attendre que le pire arrive pour se réfugier chez ces négriers, colons et impérialistes leurs alliés. Qui, pour nous soutenir, pour nous éviter le pire?

Est-ce Alassane Ouattara, Patrice Talon, Faure Eyadéma, qui poseront ces barrières de protection? Notre problème, on n’a pas les moyens de la démocratie comme dans les états puissants démocrates. Le courage manque à nos présidents et comme du carburant, les panafricanistes qui se disposent à leur fournir cette force, sont laissés en chemin et les autres sont en train de réfléchir sur leur sort. Autrefois, le secret se trouvait entre les mains des initiés, mais aujourd’hui, grâce aux nouvelles technologies de l’information et de la communication, l’information se partage à une telle vitesse qu’elle arrive à parvenir aux africains. Mais alors pourquoi vouloir nous livrer à la vindicte de ces colons et recevoir leur colère comme si, ce combat de la maltraitance était interdit. 

À la rigueur, nous souhaiterions qu’un jour, un grand congrès sur le panafricanisme soit organisé dans un pays pour alerter le monde des colons, négriers et impérialistes de ne plus toucher notre Afrique.

 Le combat des panafricanistes est cependant utilisé et exploité par ces présidents quand ça les arrange. Ils en ont profité pour se faire élire président soit par des élections démocratiques et par des coups d’état, mais pour nous encourager officiellement, on ne les voit pas et ces panafricanistes demeurent toujours orphelins dans un paysage à haut risque. 

La reconnaissance officielle qui tarde du couple Sonko-Bassirou, qui a accédé au pouvoir, grâce en grande partie, au combat de tous les africains, nous étreint. Au lieu de nous lancer des fleurs juste après leur élection,  c’est plutôt, Jean Luc mélenchon qui devient leur premier invité pour valider leur victoire, oubliant que ce dernier était ministre sous François Mitterrand, le dernier impérialiste, négrier avoir bloqué l’évolution de l’Afrique par son imposition du multipartisme, mal inspirée, mal exploitée et qui encombre les élections avec son lot de morts à chaque élection, parce que ces élections ne correspondent pas aux us et coutumes des africains.

L’Europe cherche à éliminer tous les panafricanistes qui éveillent la conscience et ils le réussiront si les autorités africaines pour qui, le combat se mène, ne font rien dans ce sens de protection et de sécurité. Ces cybers activistes, ces pauvres panafricanistes qui remontent la voix pour éclairer les populations, chaque fois qu’ils voient l’arrivée d’un leader au perchoir, manifestent leur joie, mais une fois goûté au pouvoir, se détournent de la réalité pour les livrer en pâture.

Aujourd’hui, le couple sénégalais est timide dans ses réactions pendant ce temps, l’Europe s’organise à affaiblir ou à anéantir le travail formidable des panafricanistes et ça sera dommage. Tout ce que ces animateurs cherchent c’est de la reconnaissance au regard des risques qu’ils prennent qui sont à l’actif des autorités, de sorte qu’on ne les expose pas à la mort par assassinat, par empoisonnement. Il faut que ces jeunes africains soient en sécurité et que les chefs parlent d’eux, cela dilue ce que les ennemis espèrent faire d’eux des proies faciles à atteindre.

                                    Joël ETTIEN  

    Directeur de publication : businessactuality.com

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