Ils ont tué l’école ivoirienne.

Ils ont tué l’école ivoirienne pour venir retarder l’évolution de la Côte d’Ivoire et ils viennent pleurnicher devant la nation pour se déculpabiliser. Pendant ce temps les leurs sont dans des grandes écoles privées aux frais du contribuable ivoirien, loin du pays où ils ont vitrifié le savoir. Comment peut-on vouloir se servir de l’école pour émerger si ce n’est pour apprendre la violence à des écoliers, étudiants qui croient que leur inconscience est le fruit de leur bravoure intellectuelle, mais qui a progressé?

Parlons de leur FESCI, (la fédération estudiantine et scolaire de la Côte d’Ivoire) qui n’a été créée que pour abîmer le savoir, aujourd’hui qu’ elle semble mûre, on crie au loup. Mais le loup ce sont tous ces pouvoirs qui se sont servis de la violence comme matière première comme un bon coefficient pour séduire les jeunes ivoiriens, cette école qui a produit des médiocres plutôt de l’excellence pour apporter cette plus value au développement du pays, mais ils ont réussi à éloigner leurs enfants du pays pour créer ce zoo où sont parqués ces milliers de jeunes ivoiriens. Depuis que la FESCI a vu le jour, qui sont ses leaders qui peut servir de modèles de réussite afin que les autres s’en inspirent?

Soro Guillaume a pris les armes pour attaquer son propre pays, Blé Goudé croyant bien faire, s’est arrimé au président Gbagbo qui l’a éjecté après que les deux aient fait la prison et beaucoup ont vieilli mais ont toujours dans l’esprit qu’ils sont encore jeunes étudiants, parce qu’ils ont leur canal dans les grandes écoles où ils agissent pour que le pays bénéfice de leur couloir et donner des orientations afin de barrer le chemin de la réussite. Les parents d’élèves ont fui leurs responsabilités et l’enfant est devenu le père, car il apporte de la richesse à la maison, sans même que papa ou maman lui demande avec fermeté où il tire cette richesse. Ils ont tous fui, la queue entre leurs jambes. 

Les élèves et étudiants ivoiriens font pitié. Ils n’ont aucun repère, aucun référent, aucun symbole pour les éclairer vers un avenir meilleur et les différents pouvoirs surtout celui du RHDP, sont obligés de faire appel à des étrangers pour occuper les postes qui propulsent le savoir, la construction et innovation. Ils sont tellement enclin toutes leurs jambes liées qu’ils croient rendre service au pays avec des cerveaux importés et ceux des ivoiriens limités incapables de produire et tous croient que leur avenir se trouve en Europe et vont mourir dans les eaux si ce ne sont des rituels pour devenir riches, parce que ces jeunes ne croient plus en l’école ivoirienne.

Il faut dissoudre toutes ces machines de guerre imposées comme programme scolaire et universitaire et appliquer les résolutions issues des assises sur l’école qui dorment dans le tiroir du ministère de tutelle. Quand il s’agit de sévir pour faire prendre conscience aux enfants des autres, ils jouent à la sainteté, à la prudence parce qu’il leur est plus facile de gouverner des jeunes abrutis que des jeunes éclairés et instruits. Ils ont tué l’école ivoirienne. Ils lui ont enlevé la saveur nutritive qui crée de l’émulation de la motivation et des envies. Tant que ces régimes sans exception ne prendront pas la mesure, l’école produira plus de chômeurs parce que ces régimes ont une seule vision: leur maintien au pouvoir et le reste, on voit des diplômés incapables de savoir écrire correctement leur propre nom et des doctorants qui se baladent avec des doctorats dans leur serviette.

Ils ont tué l’école qu’ils assument.

                                  Joël  ETTIEN 

    Directeur de publication : businessactuality.com