Ambassade de Côte d'Ivoire en FranceINVESTIGATION 

LES AMBASSADES, CONSULATS ET AUTRES REPRÉSENTATIONS DIPLOMATIQUES ABUSENT…

L’UNION EUROPÉENNE (UE) a, chaque année, contrairement aux autres chancelleries, l’honnêteté, le mérite de la transparence sur la gestion des frais des visas. Mais, sans une loi explicite impartiale L’UNION EUROPÉENNE abuse des demandeurs de visas. Toutes les ambassades sont impliquées .

En 2023, selon les chiffres publiés par SHEGEN VISA STATISTICS, sept cent quatre mille ( 704.000) demandes de visa ont été refusées rejetées . C’est le droit des chancelleries de refuser l’entrée sur leurs sols à qui ils veulent. Ils n’ont aucune obligation de justification. Mais il y a anomalie dans la perception des frais : L’UNION EUROPÉENNE a injustement encaissé les frais de demandes de visa SHENGEN, quatre vingt euros par demande non satisfaite. Ces frais ne sont pas remboursés. Les africains représentent presque la moitié.

L’Afrique et l’Asie représentent 90% des demandes rejetées. C’est la bagatelle de cinquante six millions trois cents euros que L’UNION EUROPÉENNE a injustement empochée sans justification aucune. Le marché, l’abus est si juteux que L’UNION EUROPÉENNE a décidé de rehausser le taux qui passe de 80 à 90 euros par demande de visa. Ce montant déjà insupportable ne se justifie pas dans la mesure où avec l’introduction de l’électronique, la mise et le traitement en ligne, les charges des paperasses et du personnel ont été de manière drastique amoindries. Ne me parlez pas de réciprocité ; si la balance était en défaveur de L’UNION EUROPÉENNE nul doute qu’elle aurait exercé une forte pression pour mettre fin à cet abus économique qui frise l’escroquerie.

Il est très facile de corriger cette anomalie : un tri préalable permet de sélectionner les dossiers admissibles. Par la suite les demandeurs de visa paient les frais au retrait de leur passeport contenant le visa accordé. De la sorte, L’UNION EUROPÉENNE encaissera honnêtement les frais relatifs aux prestations réellement effectuées. Elle sait très bien que la majorité des demandeurs sont en manque d’argent, en quête de mieux être.

L’éthique n’autorise pas L’UNION EUROPÉENNE à encaissé les frais des dossiers rejetés. C’est sur ce type d’abus économique que nous attendons la défense des institutions des droits de l’homme et les actions militantes des associations des droits des consommateurs.

Les faits sont sacrés les commentaires sont libres.

Dr.Issa Sangaré Yeresso

Prix international de journalisme Université Aix Marseille 2.

Chevalier de l’ordre de la Culture.

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