Joël EttienEDITORIAL! 

Un leader courageux est attendu sur la rive gauche.

Dans la vie, quand on veut quelque chose, il faut se donner les moyens de l’avoir, peu importe les obstacles, les risques à franchir, mais il faut s’y jeter. On constate malheureusement et hélas, des gens qui veulent quelque chose et qui sont dans des hésitations pour tout perdre à la fin. Quand on veut porter un nom, il faut le porter. Mais, il y a des gens qui suscitent de l’espoir sachant bien qu’ils préfèrent jouer le second rôle. Cela est valable en amour, en sentiments comme dans tout autre projet. Il ne faut pas hésiter quand on veut porter un projet, il faut le porter car au bout, il peut y avoir de l’échec comme de la victoire, mais si on n’essaie pas, comment peut-on jauger la fin?

Aucun être humain n’est indispensable, mais chacun est utile selon ce qu’il sait faire et comment il s’y prend. Souvent, l’aura de certains leaders pousse d’autres à s’engager avec lui dans des aventures, souvent en cours de route, les obstacles font caler ces leaders et la suite s’arroge avec regret.

Quand on veut quelque chose, il faut s’engager et souvent les moyens peuvent survenir de nulle part car les vrais donateurs ne se montrent pas trop tôt. On ne pousse que celui qu’il veut grimper à l’arbre. C’est parce que tout le monde ne veut pas devenir leader que, quand on sent les qualités chez les autres, on se met tous derrière lui. Osons le combat de manière franche. C’est celui qui joue au loto qui gagne au loto. Très souvent, nos leaders sont habités par un sentiment du genre, vas y, engage-toi ou, n’y vas pas et à force de vivre dans ce tango, le temps passe. Ce temps n’attend pas.

Le courant des mortels, ne s’allume que quand on appuie sur l’interrupteur. Il faut oser car la chance de certains, c’est le fait qu’ils ont cette chance d’avoir l’onction divine de pousser les autres, mais quand on hésite, Dieu enlève cette onction et l’on devient neutre. La neutralité est un signe de lâcheté. Le courage s’accompagne de détermination, d’envie, et les êtres humains suivent. Comme on le disait plus haut, il y a des donateurs qui ne se montrent pas et agissent en fonction de la détermination du leader et souvent restent dans l’ombre et ceux-là, ils sont nombreux.

Il faut oser à visage découvert. C’est pourquoi, ceux qui ont ce don et se battent pour le confirmer, préfèrent souvent créer des églises pour escroquer leurs fidèles parce qu’ils ont osé, et ils font croire que Dieu agit fermement en leur faveur et qu’ils sont capables de produire des miracles.

Comme aussi, en politique, quand on veut oser, il faut oser sans crainte et là, ce sont des mots d’espoir, d’encouragement que le leader doit prononcer, en se montrant le guide éclairé qui peut défendre des causes. Mais s’il faut hésiter à chaque fois que le vide se crée et que le peuple attend qu’un courageux sorte pour  les rassurer et que personne n’intervient, le peuple laisse continuer et pourtant, le temps du changement a sans doute sonné. C’est qu’on définit par: « le pouvoir est dans les rues, mais il n’y a personne pour le prendre », si, il y a des gens, mais peu courageux. À ce niveau, ce n’est pas le charisme qui joue mais le courage et le charisme interviennent plus tard.

 Voilà, il se trouve être un berger, quand il sort se servir de son bâton de pèlerin et avec une belle troupe qui le vénère et l’encercle. Toute détermination paie quand on est sincère et courageux. Tout comme en amour, quand on voit une femme ou un homme qu’on aime, il faut avoir le courage de le dire à la personne car tout part de la parole et la parole est la mère de toute l’humanité. Osons car c’est celui qu’il ose qui gagne. Je ne suivrai que celui qui me montre qu’il est capable de me faire traverser la rivière qui coule, comme je ne sais pas nager, et qu’il me faut arriver sur l’autre rive. J’attends cette personne et nous sommes nombreux, j’en suis sûr et certain.

                                 Joël ETTIEN

            Directeur de publication : businessactuality.com

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