À quoi répondent les péages en zones productrices de café et de cacao?

Pourquoi il y a autant de péages sur leurs routes dans les zones dites pro-Gbagbo et à quoi cela répond? Si les péages sont mis en place pour réparer les routes, il faut le dire, ceux qui sont situés en zone Pro-Gbagbo sont sujets à polémique et pour cause. Tenez, entre Yamoussoukro et Daloa, il y a deux péages à hauteur de 500 frs et entre Sikensi et Gagnoia, il y en a aussi 2 au même prix. Pourtant, quand on emprunte Bouaké jusqu’au nord, on n’y trouve aucun péage et ça, nous pensons que c’est une injustice à corriger. Celui qui est en construction en ce moment à Katiola ne peut ni combler ni réparer cette injustice.

Déjà, les ivoiriens ne voyagent pas assez, leur seul point de chute, c’est Abidjan, maintenant que si pour s’y rendre, on doit payer autant d’argent, beaucoup ne vont plus voyager, car le coût du transport est devenu trop onéreux et ce n’est pas à la portée de tous.

Pourtant, on se battait pour encourager le tourisme local, c’est-à-dire permettre aux uns et aux autres de se côtoyer par des visites mais ce projet de promouvoir ce tourisme local est tué par ces péages. On a cette impression que c’est une punition car, autant de péages sur des routes dans les zones productrices de cacao et de café qui, souvent, on y trouve autant de nids de poule, il faut se poser des questions. Qu’ont-il fait ces habitants de ces zones pour mériter une telle piqûre financière?

Est-ce tard pour corriger cette injustice, je dirai non, mais au regard de l’investissement injecté pour la construction de ce qui corrobore ces péages, le mal semble être fait. Bravo aux populations du nord ivoirien qui ne savent pas ce que sont ces péages s’ils n’empruntent pas le chemin qui les relie à Abidjan. C’est ça aussi le développement nous dit un adepte du pouvoir.

                               Joël ETTIEN  

    Directeur de publication : businessactuality.com