Trop de jeunes ivoiriens migrants meurentCÔTE D'IVOIRE 

76.120 jeunes ivoiriens ont fui le pays de 2015-2023, à qui la faute?

Le chiffre des jeunes ivoiriens qui fuient le pays en passant par la mer de 2015-2023: 76 120, selon l’avocate du PPA-CI, Me Habiba Touré, c’est alarmant. Si ce chiffre reflète la réalité, c’est un sujet qui doit inquiéter tous les ivoiriens et surtout le pouvoir.

76.120 jeunes ivoiriens qui quittent le pays volontairement ou qui l’ont fui, cela pouvait donner à réfléchir pour que l’état organise des tables rondes, des assises nationales pour se poser les mille questions sur ces départs, car ce sont des bras valides, des cerveaux dont le pays a besoin pour son développement. Parmi eux, ceux qui ont eu la chance, arrivent à bon port pour servir de nouveaux esclaves car Lampedusa est devenu un nouveau comptoir d’esclaves où chaque pays européen vient se servir sans payer un seul centime aux marchands, ceux qui n’ont pas cette chance et ils sont nombreux périssent et cela n’émeut aucun dirigeant africain.

Et certains sont restés sous le joug de la maltraitance chez les arabes. Ainsi, la Côte d’Ivoire semble être le plus grand producteur des immigrés clandestins, en Europe, malgré la promotion du bonheur que fait le régime, mais alors, quelles sont les raisons de ces départs à haut risque? Est-ce que les jeunes ivoiriens se sentent en danger dans ce bonheur si oui, ils partent à ces aventures pour chercher quoi? Pourquoi refuser le bonheur sur place?

Est-ce que la question a une fois fouetté l’orgueil du pouvoir ivoirien si oui, quelles sont les solutions appropriées pour arrêter ce fléau? Quand on passe devant les agences de la société SINEDAI, (société qui imprime les passeports), on trouve plus de jeunes que d’adultes et quand on leur pose la question de savoir les raisons qui les poussent à vouloir partir du pays, la réponse est évasive car eux tous veulent quitter le pays qui les rassure plus, parce que justement, le partage des richesses naturelles est mal fait et économiquement, le pays est bloqué.

L’argent ne circule plus. Mais alors qu’est-ce qui n’a pas marché entre le pouvoir et ces jeunes tentés par cette aventure à haut risque? Il n’y a pas de politique à épargner, mais quand le goût du pays s’éloigne de sa jeunesse, qui ferait le bonheur de ce pays? On peut admettre que, le jeune qui a parcouru cent villages est l’égal du vieux qui a vécu cent années, mais, la proportion est trop inquiétante, 76.120, sans compter ceux qui passent par la voie normale, le pays se vide de sa jeunesse.

Que faire? La société a formé des sociologues et psychologues qu’on n’utilise pas, sinon, c’est leur domaine. À aucun moment, on n’a entendu dire que le pouvoir a associé ces sociologues, philosophes, psychiatres et autres pour l’aider à se pencher sur certaines tares et ça ne fait pas rigoler. 76.120 jeunes ivoiriens sont dans l’air à la recherche du bien et du mieux être, alors qu’on fait croire que tout chez eux est un eldorado, il faut trouver la parade. Si c’est un échec, il faut y remédier, c’est une volonté aussi, est une bonne chose pour laisser transparaître cette image hideuse du pays d’Alassane Ouattara?

                                      Joël  ETTIEN  

  Directeur de publication : businessactuality.com

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