Abongoua
Abongoua, mon rêve, Un jour, et je le dis,
oui je le pense Abongoua me manque
En venant d’Abidjan, on descend de la montagne et la rivière Akangoua,
comme un scanner, nous contrôle et nous purifie On rentre enfin dans mon village.
De gauche à droite, mon village a connu le développement bien longtemps
Abongoua m’a donné la vie Abongoua m’a secouru
Abongoua m’a vu grandir
Abongoua m’a poussé vers la grandeur Je ne t’ai rien donné encore mais ça vient
Tu n’as rien reçu de moi, Mais, je t’ai tellement adoré que j’ai mis mon adolescence à t’animer
Partout et toutes les vacances Je courais t’apporter ma joie et ta culture
J’ai connu tous, non quelques uns des chefs Nanans Maurice, Boni, Ebah et hop, je suis parti
Comme une fleur, ton parfum me suit partout Abongoua,
On me dit que tu as grandi Abongoua, on me dit tu n’es plus le même
Mais est-ce que tes fils participent à tes soleils?
Je t’aime ma seule patrie
Je veux te voir pour salir mes chaussures de la chaleur de ta terre chaude et rougeâtre
Un jour, il sera jour.
Pardonne moi de t’avoir pris de ton temps C’est la nostalgie, car il paraît que je ne te reconnaîtrai plus
Je pleure.
Merci Abongoua, mon rêve inachevé
Brou Marc Joël Ettien