Algérie: violents heurts lors de manifestations contre la loi de finances
En Algérie, les protestations lancées lundi 2 janvier dans quelques villes de Kabylie contre la loi de finances 2017 et la hausse de prix se sont étendues vers d’autres villes jusqu’à toucher la banlieue de la capitale, Alger.
Très vite, les protestations ont viré aux émeutes. Or, les autorités algériennes avaient considéré que tout était sous leur contrôle.
A l’origine, des appels à observer cinq jours de grève générale en Algérie ont été lancés le 29 décembre et très largement diffusés sur les réseaux sociaux. La nouvelle loi de finances, prévoyant notamment une hausse de la TVA de 17 à 19%, est entrée en vigueur dimanche 1er janvier, donnant lieu à une grève ainsi qu’à des manifestations dans quelques villes de la Kabylie.
Mardi 2 janvier, la zone de grève s’est étendue vers d’autres villes au centre du pays, et les protestations sont même arrivées jusqu’à la capitale. Les commerçants à Bejaya, Bouira et leurs provinces ont fermé leurs magasins en signe de protestation.
Des heurts entre forces de l’ordre et manifestants
La situation a cependant viré à l’émeute lorsque des bandes des jeunes en colère ont brûlé des bus de transports en commun, un fourgon de police et d’autres propriétés publiques et privées. Ils ont aussi coupé des routes et des violents heurts ont opposé ces jeunes aux forces de l’ordre.
Face à cette situation, le ministre de l’Intérieur algérien, Noureddine Bedoui, a mis en garde tous ceux qui veulent déstabiliser le pays.
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