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«Biens mal acquis»: trois ans de prison requis contre Teodorin Obiang

Trois ans de prison, 30 millions d’euros d’amende et la confiscation des biens saisis. Voilà ce que requiert le ministère public dans le procès de Teodorin Obiang à Paris. Le vice-président de Guinée équatoriale est jugé en son absence, après des années de bagarres judiciaires. Le réquisitoire n’a pas réellement surpris.

Le réquisitoire n’est pas vraiment surprenant car c’est un dossier simple, affirme le parquet. « Si Teodorin Obiang est le premier à être jugé dans les affaires de biens mal acquis, ce n’est pas qu’il soit une cible, a précisé le procureur, mais parce que son cas ne présente aucune difficulté pour le délit de blanchiment ».

Une seule question se pose : l’origine des fonds est-elle frauduleuse ? La justice n’a eu aucun mal dans ce dossier à monter les flux financiers. Ces fameux 150 millions d’euros dépensés en France en voitures, en bijoux, en appartements, en vêtements… Ils proviennent des comptes d’une société forestière détenue par le ministre de l’Agriculture, Teodorin Obiang.

« Cette société n’était qu’une coquille vide », dit l’accusation. « A moins d’être l’homme d’affaires le plus performant de la planète, ironise le procureur, cet argent ne peut provenir que d’un détournement massif de fonds publics. »

L’infraction de blanchiment est parfaitement caractérisée, assure-t-il. Jean-Yves Lourgouillouxle procureur, réclame donc un jugement sévère, car il faut prendre en compte aussi la personnalité du prévenu. Un homme qui à ses yeux est dans la toute-puissance sans limites et qui a du mal à assumer la frustration.

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