Côte d’Ivoire: Et quand la jeunesse ivoirienne indique la voie à suivre

C’est le 20 avril 2019 que les ivoiriens de la diaspora ont connu véritablement le député indépendant, qui a rejoint le PDCI RDA, Konan Marius à Paris, à l’occasion de la rentée politique de PDCI actions 225 diaspora.

Le jeune député ivoirien, a des dents longues et semble avoir mangé du caïman. Si aujourd’hui, nous lui réservons, cet encart, c’est en fonction du contenu de son discours qui a donné de la sueur froide au regard de la situation de sociopolitique que connait son pays la Côte d’Ivoire.

Cette rencontre qui s’inscrivait dans le cadre de la mobilisation de toutes les forces vives de son parti, le PDCI RDA et en présence du FPI, du COJEP, du RACI, de la société civile, le député Marius a peint la situation sociopolitique de son pays, qui donne du tournis. Quelle émergence peut-on espérer dans un pays où l’école, sensée former des citoyens émergents, se cherche ? Voilà, le début de son constat. Qui plus est, acteur au quotidien des ivoiriens. Il plante le décor. La salle reste silencieuse. Et il poursuit toujours par une série de questions, sans réponses. A quel type de société devrons-nous nous attendre si tout commence à tourner autour de manger-boire et danser ? Où ira notre nation ? Il retient encore l’attention de son auditoire.

Pour le député, ce sont les élèves qui choisissent leur temps de vacances et font leur loi. La gratuité de l’école proclamée par le pouvoir pour berner l’opinion, n’est que de la fanfaronnade. Les élèves et parents d’élèves se cherchent et n’ont plus de visibilité pour se rassurer des lendemains meilleurs. Des manuels scolaires comportent aujourd’hui, des fautes graves, parce que justement, le poisson pourrit par la tête. Le responsable de l’école ivoirienne, n’est pas à la hauteur et c’est comme si, elle a été commise à cette tâche pour abrutir le fondamental d’une nation qui se veut compétitive. Kandia Kamara, est nulle à ce poste de responsabilité. Jusqu’à quand, le président s’en rendra compte pour corriger le tir, si ce n’est pas fait à dessein ?

Comment la Côte d’Ivoire peut-elle être forte si la corruption devient un mode de vie ? Pour le député, devant ce monde venu très nombreux, il fait remarquer que la plupart des marchés sont attribués à des entreprises souvent, nées avant les appels d’offre. Des audits de la filière café cacao ont relevé d’importants désastres financiers passés en perte et profil au moment où le paysan peine à subvenir à ses besoins élémentaires, dans un pays, dont le succès reposait sur l’agriculture ? Soit c’est Alassane Dramane Ouattara lui-même, qui a des soucis ou il fait exprès pour anéantir le bas peuple ivoiriens, dans ses déchéances, sinon, à entendre le député Marius, la Côte d’Ivoire, est tombée très bas.

Assis, la tête entre mes paumes, je l’écoutais, les larmes aux yeux. Surtout quand il dit qu’une société où l’on ne peut servir l’état que s’il est membre du parti au pouvoir, les maires et présidents des conseils généraux doivent renoncer à leur conviction pour rejoindre, par déclaration le parti au pouvoir le RHDP, faute de quoi, ils ne pourraient avoir leur budget pour travailler. Alors que ce que l’on sait, le pouvoir ivoirien, est incapable d’offrir du Jude fruit et se sert de ce chantage pour partager sa forfaiture avec ce chantage.

Il est criard de constater que la nourriture que ce pouvoir fait consommer à la population ivoirienne, du riz empoisonné, de l’huile truffée de virus mortifères, des fonctionnaires sans salaires, des recrutements d’enseignants pour remplacer les enseignants grévistes, au lieu de s’asseoir pour régler leurs problèmes, un jour, ce ballon de Ouattara va lui exploser au visage. Revenons au député Marius. Une société où une commission électorale indépendante, décriée par tous les citoyens pour cause d’incompétence et médiocrité notoire, le pouvoir refuse de la reformer, sachant bien, qu’elle occasionne plus de morts, de désolation et qui freine la réconciliation nationale, dit-il, cette société prépare plus de tristesse que de joie. Alors, donc, les ivoiriens, vivent dans la peur ? Eh bien oui, car à écouter le député ivoirien, le tissu social ivoirien, est complètement déchiré.

C’est au forceps qu’il a lancé une invitation à ses compatriotes en ces termes : « chers amis, le devoir nous appelle et nous aimons trop ce pays pour assister dans l’indifférence à sa perte. Votre mobilisation réellement sera indispensable. Chaque membre de ce groupe doit devenir, un mobilisateur pour la nouvelle Côte d’Ivoire. Une nouvelle loi sur l’état civil a été adoptée, donnons-nous les moyens d’aider nos parents à avoir leurs documents pour s’inscrire sur la liste électorale. »

Ce que nous retenons, c’est qu’il faut que le président Ouattara comprenne, qu’on ne fouette pas un peuple pour se faire aduler, on le nourrit, on lui fixe des orientations pour un avenir meilleur. On le sécurise. On forme sa jeunesse avec des vraies valeurs pour lui passer le témoin. On lui donne de l’espérance et pour prolonger son espérance de vie à travers, des soins de santé de qualité, une formation adéquate, un partage équitable des richesses. Ce qui pousserait donc Ouattara, serait-il la politique de la théorie du peuplement démographique si des vœux élémentaires d’une vie harmonieuse sont proscrits dans son programme de société ?

Merci au député Konan Marius qui a fait prendre conscience de la gravité de la situation ivoirienne aux ivoiriens de la diaspora qui, nous l’espérons, sauront désormais, sur quel pied danser. En plus il a quel âge ce député ? Vérifiez.

                                                                                                   Joël ETTIEN

                                Directeur de publication : businessactuality.com

Related posts

Leave a Comment