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Côte d’Ivoire: L’armée ne fait plus confiance, ni son chef suprême !

Les remous dans l’armée ivoirienne se font encore entendre et les jours à venir, ne seront pas de tout repos pour le pouvoir de M. Ouattara. L’armée dans la tourmente et les ivoiriens, le sauront, si rien n’est fait. On parle des hommes en armes dans un pays, où aucun problème ne se résout et tout se déplace.

Maintenant on annonce à la tête de toute l’armée, l’arrivée probable de Wattao qui, si cela s’avérait vérifier, les grands intellectuels, le prendraient comme, un choc, un manque d’honneur et de reconnaissance. Comment parmi tous ces gradés avec des bagages intellectuels, c’est celui qui a pris les armes par effraction pour les installer au pouvoir qui sera promu au poste de chef d’état-major ? L’armée n’est pas un corps anonyme comme la politique. Mais, attendons de voir.

Les vrais militaires ivoiriens, marre de cohabiter avec des analphabètes qui règnent en maîtres absolus, dès que l’occasion s’est offerte à eux, ils n’ont pas hésité d’y sauter. Les primes du départ de l’armée, étaient, un autre lièvre que le pouvoir ivoirien a lancé dans l’espoir de mieux se débarrasser d’eux et vivre avec les siens pour mieux les contrôler. Depuis la crise postélectorale, les vrais corps de métier, se trouvent dans des suspicions qui les étouffaient. Peu importe les grades des anciens, les nouveaux venus, les FRCI, entendez, les forces républicaines de Côte d’Ivoire, qui ont installé le clan Ouattara au pouvoir, se la prennent. Alors que dans toute armée, il y a la discipline et l’ordre.

La plupart de ces nouveaux militaires, ne savent ni lire ni écrire, assimilent mal les bases de la grande muette. Se croyant se mettre à l’abri, le régime, désarme les anciens au profit de leurs « gars ». Du coup, gendarmes, militaires, policiers, douaniers, agents des eaux et forêts, qui ont aimé ce métier pour en faire leur carrière, se retrouvent, sans arme, mais contraints de venir tout le temps pointer pour espérer percevoir leur salaire. Puissance et autorité, se sont jointes et les suspectés attendaient le jour de leur retraite pour les anciens et les autres, aller ailleurs, et voilà que, quand sonna le glas de cette interminable situation, ils n’ont pas manqué et ils s’y sont jetés comme, un morceau de viande devant un fauve affamé. Certains sont partis avec des chèques de 15 millions.

Mais, le problème pour autant, n’est pas résolu. Ceux qui assurent dans l’ignorance des règles de base de cette corporation, ne sont pas là pour faire carrière. Ils y sont pour de l’argent pour aller « se chercher » comme disent les ivoiriens. Et voilà qu’ils se remuent des murmures de vouloir encore 18 millions de frs CFA, chacun. Combien sont-ils ceux-là ? Impossible de le savoir, mais le super ministre d’état, ministre de la défense, Hamed Bakayoko, sentant le danger venir et tente d’accuser, les hommes politiques, pour se donner bonne conscience.

Ces militaires ivoiriens réclament plus de 18 millions chacun. Entre temps, les problèmes récurrents sociaux, restent sans solutions.  Pour une fois, si le pouvoir ivoirien, résout ce problème militaire, est à dire que tous les autres problèmes sociaux trouveront leurs solutions ? Dans tous les secteurs, le magma frétille et le volcan risque d’exploser, un jour. Jusqu’à quand, le peuple ivoirien dormira sans être inquiété des bruits de botte ? L’armée est la tourmente. Ceux qui ont aimé ce métier avec les risques, le système ne leur fait plus confiance et ceux qui font la loi, sont là pour de la récompense.

                                                                                                        Joël ETTIEN

                                      Directeur de publication :  www.businessactuality.com 

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