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Côte d’Ivoire: Le manque de formation politique a rendu, les jeunes ivoiriens attentistes

Le seul héritage inné qui adoube les ivoiriens, en fonction de leurs origines, c’est la chanson.

Les ressortissants de l’ouest ivoirien, font vibrer au son, oh combien sans cesse sublime de la musique, avec des thèmes qui suscitent souvent de la polémique. Le zouglou, dont les initiateurs vivent, contribuent à cette formation et les gens s’étonnent de la virulence du contenu de leurs messages, mais sans ceux-là, qu’allait devenir la Côte d’Ivoire ? Gratitude infinie à ces talentueux artistes ivoiriens qui font bouger les lignes.

Dans son ouvrage sur le chemin de ma vie, M. Henri Konan Bédié, disait qu’un message artistique est plus immortel qu’un discours politique. Sans la musique, sans le zouglou, la Côte d’Ivoire, allait disparaître sur la carte du monde. Regardez bien Bilé Didier, Maga Dindin, Gadji Cély, Abou Galliet, et maintenant, MAGIC DIEZEL, avec son titre : « Allons à Gagnoa », pour ne citer que ceux-là, s’ils n’avaient pas été là, pour véhiculer la souffrance et les incohérences du pouvoir, que seraient devenus, les ivoiriens ? Qu’on les critique, c’est l’arbre qui produit des fruits qu’on lapide. Ils le savent ces artistes, donc, ils n’attendent rien de leurs compatriotes si ce n’est de l’écouter, danser et apprendre par cœur, les paroles qui deviennent des soulagements populaires. Que celui qui se sent morveux, se mouche, mais chapeau au zouglou.​

Quelle formation politique, les partis politiques ont légué à la jeunesse ivoirienne ? Les noms, PDCI RDA, FPI, RDR, MFA, UDPCI… La jeunesse ivoirienne vogue de meetings en réunions sans rien apprendre des règles élémentaires de la politique. Elle sert à placer les bâches, chaises, micros et courent derrière les véhicules de leurs dieux, qui ne font rien pour leur laisser, un héritage de qualité pour une Côte d’Ivoire éternellement prospère, stable. Les ivoiriens, connaîtront ces soubresauts à l’infini et la faute incombe aux leaders politiques. Du coup, leurs échecs dus à leurs méchanceté, égoïsme, cruauté, se déteignent sur le comportement de leur jeunesse. Et pourtant, cette jeunesse, il faut le dire est de qualité, car, le plus bas niveau intellectuel aujourd’hui dans une famille, c’est au moins le CM, à les voir chaque matin devant les kiosques à journaux, suffit d’enduire leur volonté farouche d’apprendre.

Le président Houphouët Boigny a fait sa part et c’est le seul qui, sans mordre dans la poussière, a laissé des traces, avec l’ivoirisation des cadres, qui englobe tout, ce que nous entendons, ivoirité, ivoirien d’abord. Aucun homme politique ivoirien, n’a voulu poursuivre les œuvres de leurs prédécesseurs et voilà dans quel état, ils ont plongé la conscience de leur postérité ? Aujourd’hui, c’est « l’étrangerisation » des cadres sur le sol ivoirien. Ils attendent tous que la jeunesse leur donne un coup de main, mais qu’est ce qu’elle sait de la politique ? Aujoud’hui, pour la jeunesse ivoirienne, faire de la politique, est synonyme de mendicité, de colportation, de médisance, de la tuerie, du vol, de la vengeance, de l’hypocrisie et ils ont tous là, ces leaders politiques à s’en réjouir. J’ai longuement observé certains d’entre eux et j’en ressors quelqu’un qui, hélas, beaucoup ne connaissent pas, M. Noël Akossi Bendjo, l’ancien maire de la commune du Plateau. Il a une fondation qui distribue des bourses d’études à des milliers d’étudiants, le même, a cédé sa place de maire à Ehouo Jacques et pour tous ceux qui, l’ont pratiqué ne me diront pas le contraire. Il met les jeunes à contribution et les forme. Qui dit mieux ?​

Le président Gbagbo, avant son accession au pouvoir, sillonnait le pays profond et formait à sa manière sa jeunesse, à partir des forums, des médias, des réunions de formation, depuis, qu’il était parvenu au pouvoir, aucun cadre de son parti, n’a songé à cette qualité, si ce n’est des luttes de clan ou de positionnement. Au PDCI RDA, il y a dans l’organigramme de ce parti, un secrétariat de formation qui est nul, cruel, vide et ce sont ces jeunes qui mènent tambour battant à leur corps défendant, des pavés pendant que ceux en qui le parti a fait confiance pour leur demander cette formation, restent sclérosés si ce n’est pour se battre pour leur petit ventre. La jeunesse ivoirienne, n’est pas formée et elle est un danger car quiconque, la sollicite moyennant des jetons, elle est prête à tuer. La jeunesse ivoirienne, est championne dans l’affabulation, les « on dit », elle croit tout savoir, alors qu’elle ne sait rien. ​

La question que nous nous posons, avec les échecs des formations politiques ivoiriennes, que faire de ces partis politiques à la base de tous les malheurs que ce peuple vit depuis, des lustres ? Le manque de formation politique a rendu la jeunesse ivoirienne dangereuse comme un volcan endormi. Il n’est pas trop tard, elle est réceptive cette jeunesse, que ces grands partis politiques, se mettent à la tâche et la Côte d’Ivoire, sera un pays où chacun connaîtra sa place. Quel est ou sera le modèle sur qui cette jeunesse peut ou doit s’appuyer ? Vous voyez comment cette jeunesse est exposée ?​

                                                                                                                  Joël ETTIEN​

                                                               Directeur de publication : businessactuality.com  

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One Thought to “Côte d’Ivoire: Le manque de formation politique a rendu, les jeunes ivoiriens attentistes”

  1. VROUMAH YOHOU BERTIN ET DOHOU SILVAIN

    coach es tu un visionnaIre ou un prophète? parce que tu depeinds avec exatitude les realités de la jeunesse ivoirienne.c’.est une jeunessequi suit les especes sonnantes au detriment des ideaux qui devraient guider leur militantisme.

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