Corruption à AbidjanINVESTIGATION 

Côte d’Ivoire: Le pays évolue.

Pendant que les travaux sortent de terre en Côte d’Ivoire, il faut aussi que le gouvernement ivoirien songe à aider l’école et la santé à suivre la cadence, pour que les ivoiriens soient dans la totale de leur désir.

Des travaux en cours en Côte d’Ivoire

Les gros œuvres voient le jour, surtout à Abidjan et dans certaines grandes métropoles ivoiriennes comme la ville de Daloa, qui se voit traversée d’un grand boulevard et un haut lieu de tribunal à Balouzon.

La Côte d’Ivoire sous Ouattara, refait par endroit peau neuve. Il suffit que le bureau du contrôle des travaux soit vigilant sur la qualité des matériaux de construction pour que le pays soit à l’abri pendant de longues années, encore que certaines autorités n’ont pas la notion de l’entretien.

La ville de Daloa a radicalement évolué. En dehors des constructions à l’allure d’architectures hors paires, pour ceux qui n’ont pas connu cette ville de Daloa depuis une dizaine d’années, ne se retrouveraient pas aujourd’hui. Le seul hic, c’est la surpopulation de la ville d’Abidjan qu’il faut songer à déverser son surplus d’administration à Yamoussoukro ou dans d’autres villes provençales. Si le gouvernement arrivait à pallier ce désengorgement de la ville d’Abidjan, le président Ouattara aura véritablement marqué son passage.

Le savoir qui se trouve dans les grandes écoles avec des laboratoires pour en sortir des cerveaux, doit faire partie de ces préoccupations majeures. Il faut booster l’intelligence des jeunes ivoiriens qui sont pleins de talents, de valeurs et de richesses. Il faut rendre les universités vitales car les européens ne voudraient plus, dans les années à venir, des matières premières africaines et si cela arrivait, que deviendraient les africains ?

La Côte d’Ivoire renoue avec sa modernité et la tradition doit s’adapter avec le temps sur d’autres sujets qui doivent réveiller la conscience de ces jeunes bouillants de curiosité et d’appétits.

On peut tout dire, mais le président Ouattara ouvre la Côte d’Ivoire sur le monde, le nouveau monde. Cependant, certains ivoiriens qui voient flou et ont du mal à apprécier parce qu’ils ont quelques amertumes, parce que certains de leurs parents ont leur liberté confisquée, ce sont de choses qui peuvent se régler.

Le regret des ivoiriens aujourd’hui, c’est la politique politicienne qui engendre des rancœurs et de la haine qui viennent de front par le biais de certaines de leurs icônes qui, elles-mêmes aussi, n’ont plus les mêmes appréciations du moderne actuel. Quand on dit que la route précède le développement, c’est vrai. Nous en avons fait l’expérience, car partis très tôt d’Abidjan, nous n’avons pas mis plus de 3h, nous sommes parvenus à Daloa, la ville des antilopes. De Daloa, on s’est presque retrouvés tout seuls sur la route pour atteindre la ville de Séguéla.

La Côte d’Ivoire nouvelle sous l’ère Ouattara, est papalble. Le fonctionnement du président ivoirien, celui-ci, marche dans l’ombre du président Houphouët Boigny. Mais, faut-il qu’il songe vraiment à réveiller l’école et à donner la santé à tout le monde.

On ne peut ne pas aimer le lièvre, mais reconnaître ses qualités de bon coureur, n’est pas synonyme d’achat de conscience et on n’est pas là non plus pour tirer à boulets rouges tout le temps sur des choses qui font avancer.

Ce que nous écrivons, existe. Pour ceux qui voudraient nous contredire, qu’ils se rendent à Daloa et pour y aller, il faut prendre ses dispositions, il n’y a que deux ou trois péages.

Joël ETTIEN

              Directeur de publication: businessactuality.com

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