Adama Bictogo dans le viseur du gouvernement ?POLITIQUE 

Côte d’Ivoire : L’heure de libérer les tabourets approche et Adama Bictogo n’est pas loin.

La descente aux enfers a bel et bien commencé au RHDP. Les pressés vont tomber. Les suspects seront obligés de libérer les tabourets et les suiveurs, resteront pour soutenir le combat politique qui va s’annoncer délicat.

Quand on dit que le président ivoirien a le sens de la gestion du pouvoir d’état, certains croient que c’est du jeu, mais il ne lésine pas sur les moyens pour protéger celui-ci. Il y a du bon dans sa gestion que les autres qui veulent conquérir ce pouvoir ivoirien, doivent s’en inspirer, c’est-à-dire, la rigueur. Il ne joue pas avec son pouvoir.

Au début, dans la fraîcheur de sa prise de pouvoir, il y a eu plein d’incidents dont certains ont fini par aboutir sur des décès de certains de ses caciques, il y a eu beaucoup de rumeurs, mais l’homme ne se nourrit pas des on dit. Tapis dans l’ombre de ses deux palais, il semble ne point être au courant de ce qui se passe sur le terrain, mais apparemment, c’est une impression. 

Son heure de se retirer approche et il ne veut point voir personne roder autour de ce pouvoir et ceux, de son bord, qui croient qu’il ne les voit pas paient tous les lourds tributs. Qui pouvait penser qu’un jour, le puissant et bouillant Adama Bictogo passerait à la trappe? Et là, tout le monde voit, mais impuissant. Il y a des ambitions sourdes muettes et quand on veut se montrer plus royaliste que le roi lui-même, on le paie cash.

La descente aux enfers a commencé et comme il faut des premiers pour avertir les autres, Adama Bictogo risque de libérer son tabouret, quand tout le monde avait cru que le sien serait fixé comme un fauteuil. Il va libérer son tabouret. Qui se souvient quand il criait fort: « quand tu n’es pas avec nous, il faut libérer ton tabouret. » Et ses intimidations ont eu pour effet immédiat, le grand Soro Guillaume qui avait été obligé de se lever de ce fameux tabouret pour s’éloigner du pays.

Alors souvent on se pose la question, sur quoi donc comptait le maire de la commune de Yopougon, pour crier de si belles manières en intimant l’ordre aux ordres de libérer leur tabouret, alors que le sien pouvait à tout moment lui être retiré? Là, il est dans la nasse et c’est comme, deux couteaux qui se battent, le coq est obligé de s’éloigner pour éviter que son cou soit tranché. Dans ces genres de palabres, on ne les sépare pas, ils se séparent d’eux-mêmes, peu importe les conséquences.

Ah, Bictogo, il nous a donné des frayeurs et des sueurs froides avec son slogan de libérer les tabourets, nous dit, un cadre du RHDP. Comme si beaucoup l’attendaient à ce carrefour, certains sont heureux que des tabourets soient retirés à des caciques, mais quant à nous, la question est de savoir, qu’est-ce qui n’a pas marché, même si nous avons quelques indices, mais à ce niveau, pour qu’on s’apprête à arracher le tabouret au maire de la plus grande commune ivoirienne?

À ce stade, ils n’ont plus d’oreilles et leur entourage les enfonce davantage. Il a perdu Agboville pour se retrouver à Yopougon, nous osons espérer que les choses s’arrangeront pour lui car sortir de la scène de cette manière, on le souhaite pas, même à notre pire ennemi.

                                        Joël ETTIEN

      Directeur de publication : businessactuality.com

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