Côte d’Ivoire: L’union de la diaspora pour la Côte d’Ivoire, l’UDCI, face à la presse

Les initiateurs de l’union de la diaspora pour la Côte d’Ivoire, l’UDCI, le prolongement de la plateforme initiée par le président Henri Konan Bédié, composée, en France pour le moment, par le PDCI RDA, le FPI, le COJEP et le MSD, était ce matin du 13 février 2019 à la maison de l’Amérique Latine dans le 7ème arrondissement de Paris, pour interpeler la communauté internationale, sur la nécessité de la normalisation des institutions de la république de Côte d’Ivoire.​

Le PDCI RDA était représenté par M. Noël Akossi Bendjo, secrétaire chargé de la mobilisation et de l’organisation, M. Claude Koudou, secrétaire national, chargé de la mobilisation du FPI, M. Roger Tagnon, de la société civile, MSD. Prenant la parole pour situer, le thème : situation sociopolitique en Côte d’Ivoire, quels enjeux pour les élections de 2020 ? M, Akossi Bendjo, a au nom de son parti, rappelé le contexte politique actuel en Côte d’Ivoire, qui ne rassure point et qu’il veille y songer au lieu, d’engager des projets d’espoir et de positionnement pour une éventuelle élection, car, si rien n’est fait, son pays, va droit dans le mur et que les ivoiriens, sont fatigués d’angoisse, d’anxiété à l’approche de cette période. Pour le conférencier, au regard de ce qui se passe, tous les ivoiriens, devraient conjuguer leurs efforts pour que le pouvoir, accepte de normaliser les institutions qui sont bâfouées et foulées. Dans ces conditions, où on arrête des députés, on contraint, des démissions, on refuse d’installer des élus, les conditions d’une élection apaisée, équitable, démocratique, juste, ne sont pas réunies pour organiser, des élections. Il s’est montré très inquiet.

Prenant à son tour la parole, M. Claude Koudou, du PFI a rappelé, la charte de l’UDCI, avec quelques rappels. Pour le FPI, c’est depuis la mort du président Houphouët Boigny que la situation sociopolitique ivoirienne, a commencé à se dégrader, arrive ensuite le coup d’état militaire de décembre 1999 qui avait renversé le président Bédié ensuite, vint la tentative du coup d’état contre le président Gbagbo qui s’est mué, en rébellion, puis en guerre civile, avec ses corollaires que nous connaissons tous. La déportation du président du Gbagbo et du ministre Blé Goudé, à la Haye, en est la parfaite illustration, d’un pays, sensible et à haut risque.

 Pour la renaissance de la Côte d’Ivoire de ses centres, la plateforme, initiée par le président Bédié, reprise à Paris, se veut d’abord, en un mouvement citoyen.​

Quant à M. Tagnon Roger, du MSD, le mouvement de solidarité démocratique, il a fait un bref aperçu des institutions, des violations flagrantes de ces institutions, qui ont pour conséquences, le déséquilibre de la société civile, il a fini par reconnaître que si rien n’est pris en compte, organiser des élections en 2020, serait vraiment chaotique pour la Côte d’Ivoire et a lancé, un appel à la société civile et aux politiques, de ne pas céder à la pression du pouvoir. Les signataires de l’UDCI, sont unanimes, d’interpeller la communauté internationale, sur sa vigilance de ce qui se passe en Côte d’Ivoire et de tenir compte, des enjeux économiques importants, de la sécurité, de la violation des droits élémentaires d’expression et de tout faire pour normaliser, le bon fonctionnement des institutions ivoiriennes.

Pour conclure, M. Akossi Bendjo, au nom de l’UDCI, demande aux ivoiriens de se débarrasser de la peur du gouvernant et se mobiliser pour une Côte d’Ivoire, juste, apaisante, où, tout le monde connait sa place, pour un bonheur partagé. C’est sur ces mots pour une Côte d’Ivoire, terre d’espérance, qu’ils ont mis fin, à la conférence de presse.​

                                                                                                             Joël ETTIEN​

                                                                       Envoyé spécial : businessactuality.com

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