Côte d’Ivoire: Ouattara est-il sincère avec les ivoiriens ?

13 février 201912 février 2019 Equipe B&A

Le président Houphouët Boigny, n’a pas eu le courage de limiter sa surface de concentration et de démarcation, quand sa fin de vie, entraîna Ouattara à s’immiscer dans la profondeur, d’intimité et de confidentialité de la prise de décision de son pays.

Le président Bédié, voulait mouiller cette boîte d’allumettes quand le président Gbagbo, en avait fait, un cheval de Troie et de fil en aiguille, le ver de terre, est devenu, un anaconda, un éléphant qui écrase tout sur son passage. A qui, la faute ? Nous allons restituer quelques pans de cette catastrophe qui ronge les ivoiriens.

Si les ivoiriens, veulent se jeter la pierre de qui, a fait quoi, tous les leaders politiques ivoiriens, se sont servis de lui et Ouattara les connaît tous. On ne parle pas ici de coupables, mais de responsables.

Pourquoi, le Ouattara d’hier, n’est plus le Ouattara d’aujourd’hui ? D’abord, ses tenants, l’obligent à mentir pour saupoudrer son bilan nul, anti-démocratique, destructeur et inhumain. Le Ouattara dont le président Bédié sécurisait, dans l’alliance RHDP, n’est plus celui d’aujourd’hui, qui est tombé dans son propre piège et qui ne sait comment s’en sortir, son ingratitude. Le vrai Ouattara, se révèle à lui et il a peur de sa propre ombre. Il fuit sa propre silhouette et envoie, ses sbires, insulter les personnes de bonne moralité, patriotes et respectés. Ce Ouattara d’hier, n’est plus celui d’aujourd’hui. Sans aucun soutien extérieur, vend tout pour se donner de la redondance et du volume. Ce Ouattara, qui fixe des priorités jusqu’à 2063, pour un homme normal, de telles initiatives ne pourraient germer dans son esprit. Il est dans son bulle. Ce Ouattara, n’écoute plus son cœur battre, mais sa fiction surfée sur la petite raison. Il piétine toutes les institutions de son « pays ».

Dès qu’il entend des cris de joie des ivoiriens, s’énerve et devient pesteux, arrogant, menaçant à la rigueur, s’il ne s’arrache les méninges. La preuve, à la sortie du président Gbagbo et de Blé Goudé, il a vidé le peu de liquidité dans les caisses, pour aller soudoyer, afin de faire perdurer leur sortie. Il ne veut point de réconciliation, il est plein de qualités virtuelles que son accointance avec le PDCI RDA, masquait. Celui qui court, distribuer l’argent du contribuable ivoirien, pour acheter sa publicité et dont les gens s’en moquent, en lui prenant, tout cet argent pendant que son peuple meurt de faim, il construit des ponts, pour faire miroiter le bonheur, n’est plus, ce messie, ce sauveur qui a oublié son gilet de sauvetage. Il veut rentrer dans l’histoire, sans connaître les règles élémentaires, les codes d’accès. Il est arrivé à un carrefour tel que, quiconque, vient lui chanter, des éloges avec des fausses notes de musique, il se met à danser. La logique et la raison, se sont éloignées de lui et il patauge. Les amis d’hier, se délectent de son atermoiement. Comme disent les ivoiriens, c’est son pantalon qui est gros, sinon, il n’y a rien dedans. Ouattara, montre l’absence de son propre cœur. A l’approche de 2020, Soro et Bédié, savent, les coups fourrés qu’il va fomenter. Il va mijoter des coups et des troubles au nord et dans le fief du président Bédié, pour les accuser et vouloir les arrêter. Quand il attaquait le président Gbagbo, c’était à l’ouest qu’il faisait tuer les honnêtes citoyens, pour l’incriminer. Maintenant qu’il est devenu, un vrai naufragé, il va lugubrement inventer des coups de partout, pour se maintenir au pouvoir. Mais ce Ouattara, si craintif, si silencieusement assassin, il est fini.

La responsabilité qui incombe aux ivoiriens en passant par les leaders politiques, c’est l’union, l’entente, l’adhésion à tout ce qui peut provoquer son départ de ce pouvoir. Il a fait et continue de faire trop de mal, de frustration, de déni sur tous les plans. Cet économiste chevronné, hors pair, n’a pas pu se recycler, le modernisme et le nouveau jargon dans son domaine, le rattrapent et se débat comme un beau diable, en criant sur tous les toits que son « pays » va bien. La Côte d’Ivoire, va mal et même très mal. Que ceux qui ont des oreilles pour entendre, l’entendent. Les ivoiriens, n’en veulent plus.

Inutile de lancer des pierres à Paul ou à Jeannine, mais de se mettre au-dessus et redonner vie et espoir à cette terre d’espérance, qu’est la Côte d’Ivoire. Ouattara, c’est fini, aucun ivoirien, n’en veut, même vendu, au plus offrant. Il voulait rentrer dans l’histoire, en tuant, en volant, il a réussi. Il y est entré et pour en sortir, il ne s’est quoi faire et se trouve dans la tourmente. Aucun de ses sbires, n’est capable de le raisonner et ils vont tous droit dans le mur. C’est tant pis pour eux. Rien n’est triste que, quand, un peuple que tu prétends gouverner, te vomit. Il a peur de subir ce qu’il a fait subir aux autres, en croyant que ses supports, seraient toujours là, pour le garantir, le sécuriser. Cette époque, est révolue et les ivoiriens, doivent le comprendre et se mettre en rang serré, sinon, après, Ouattara, si ce n’est pas un Sawegnon, ça sera, un Ouédraogo, Boureima, Compaoré et les ivoiriens, seront étrangers chez eux. C’est maintenant, ou jamais. Il va inventer de coups pour arrêter ses adversaires, Soro et le président Bédié le savent et le connaissent dans le domaine. Ce Ouattara, hélas, a les rapports de force, mais il ne connait aucun langage d’un peuple, en colère. Qui peut rappeler, la colère des ivoiriens, quand ils en avaient marre des béninois et se sont levés, un matin, pour les chasser de leur pays ? Au vu de toute cette analyse, loin de faire l’adhésion, Ouattara n’est pas sincère avec le peuple ivoirien, car il est sorti de leurs ports.

Quand on arrête une hémorragie, la plaie ne s’infecte pas. Nous sommes tous responsables. Voyez-vous, l’état de délabrement avancé, du pays ? A bon entendeur salut !