corruption, rue d'Abidjan bondée de véhiculesA LA UNE AFRIQUE 

Côte d’Ivoire: quand la corruption a un nom

La corruption est devenue un droit à tous les niveaux. 

La corruption: un moyen idéal de gagner sa vie…

En Côte d’Ivoire, la corruption a un nom: elle s’appelle « racket« . Depuis l’arrivée du président Alassane Ouattara à la tête de ce pays, la corruption est devenue, un droit.

En effet, ce racket est devenu un fléau, plus récurant, même dans l’administration. Pour un simple bonjour, il faut soudoyer pour recevoir en retour un sourire. Ça devient très inquiétant pour le pays et, met en mal, l’émergence dont le président Ouattara, s’en fait un slogan. Ce que nous constatons, même sur nos différentes routes, les agents des forces de l’ordre, qui sont assignés à la régulation soutirent de l’argent aux automobilistes. Elles ne contrôlent plus les pièces des véhicules à cause de ce racket.

 Ce racket, est en passe de devenir, une institution. Tout porte à le croire, alors, on se pose la question de savoir à qui profite, les rendements de leur journée? Les 1000 ou 2000 francs soutirés à ces honnêtes citoyens dans quelle caisse atterrissent-ils?

Le racket devenu le slogan de tous…

 A tous les niveaux de la vie socioprofessionnelle, il y a le racket. Loin de nos routes, dans nos différents services et bureaux, le constat est pareil et catastrophique. Au ministère de la construction par exemple, pour vendre ou acheter, un terrain ou une maison, impossible d’avoir l’ACD, l’arrêté de construction définitive. L’argent que les usagers déboursent, c’est impensable. Encore, si ce qu’on fait payer, leur permet d’avoir le fameux sésame. On ne sait à qui ou chez qui se plaindre. Et ce sont les étrangers qui s’accaparent de tous les biens ivoiriens.

 Le gouvernement, ne peut pas dire qu’il n’est pas informé de cette pratique déshonorante, dont les ivoiriens ne sont pas les seuls à vivre. A Abidjan, aucun taxi, n’a de monnaie en échange. En dépit de tout, ils emportent, le reste de la monnaie des usagers. Pourquoi ce silence autour de ce mal ? Le gouvernement n’est-il pas informé ? A qui cela profite t-il ?

La bonne foi et l’honnêteté ont cédé le pas au racket, dont on ne sait son objectif réel. Le monde des affaires, qui ne supportent pas ces pratiques, pourra-t-il faire confiance et investir? Voici des questions auxquelles nous essaierons de répondre dans un bref délai.

David Kouamé

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