fesci, autour du président BédiéA LA UNE AFRIQUE 

Côte d’Ivoire: quand le regret et la raison gagnent la FESCI, son pardon doit-être encouragé.

Il ne faut pas que cette image passe inaperçue, le pardon de la FESCI, jeunesse ivoirienne à Yamoussoukro.

La FESCI se repent à Yamoussoukro…

Une délégation conduite par Martial Ahipeaud, le premier secrétaire général de la FESCI, s’est rendue récemment dans la cour royale des Akoé, à Yamoussoukro, dont était issu le président Houphouët Boigny pour poser un grand pas de portée historique et salvatrice, il faut le saluer et l’encourager.

 Je rappelle que Martial Ahipeaud a été le premier secrétaire général de la fédération estudiantine et scolaire de la Côte d’Ivoire, la FESCI. C’est justement à leur avènement que le pays a connu le multipartisme où ils y ont contribué. Dans les années 90, ils étaient tout chauds bouillants qui paralysaient tout sur leur chemin.

Un concept culturel et musical avait vu le jour, le zouglou qui relayait leur idéologie. L’école ivoirienne était vraiment dure. Aucun ministre ne pouvait passer plus d’un an à la tête du ministère de l’éducation nationale. Tous les opposants politiques à cette époque, étaient tous des enseignants, parmi eux le couple Gbagbo. C’est à cette époque, qu’il y a eu aussi, les affrontements dans les universités avec des machettes comme instruments de défense.

Les troubleurs du feu président Houphouët Boigny

Ils sont allés jusqu’à traiter le président Houphouët Boigny de voleur. Le président tirait sa révérence politique et aussi, sa vie physique. La FESCI l’avait fatigué. De revendications en soulèvements populaires, le vieux Houphouët Boigny était mort, décousu de tout son honneur.

Les rues étaient bouillantes, ce n’est pas comme aujourd’hui, où tout semble réuni pour de tels actes et que tout soit vide, si ce n’est dans les salons, qu’on pratique la politique. Le président Houphouët Boigny, blessé dans son amour propre, s’en est allé avec autant de rancœurs et de tristesse.

Depuis, son pays va de mal en pis. Qui pouvait croire, un seul instant, que le pays d’Houphouët Boigny, pouvait, connaître la guerre? Son idéologie est devenue un fonds de commerce politique. L’houphouétisme est devenu un syndrome de tueries, de guerre et d’enrichissement illicite, de rancœur et le fond social et humanitaire a disparu. Les ivoiriens souffrent sous le nez et la barbe de ceux qui se réclament de ce grand homme d’état qu’il a été.

Aucun oracle pour venir prédire l’avenir sombre de ce pays pour proposer des sacrifices afin d’y garantir, un avenir meilleur et rassurant. Tous les hommes politiques ont les yeux braqués sur les élections qui sont déjà gagnées d’avance et dont il faut prier tous les grands esprits, dont celui du président Houphouët pour circonscrire les dégâts humains, qui en découleraient.

La FESCI affirme son regret au président Bédié

Et voilà que le premier secrétaire de cette fédération, Martial Hapideaud qui est vivant, se rend dans le fief du président Houphouët Boigny pour demander publiquement : « PARDON » avec des larmes sincères de regret et d’émotion. Si tous pouvaient emboiter le pas.

Obnubilés par la politique, bon nombre se servent de sa ville natale de Yamoussoukro pour salir sa mémoire. Jouant la comédie, dans la haine et la salissure, pour se régler des comptes. LA HONTE!

Maintenant, les ivoiriens attendent le tour de tous les autres fauteurs de troubles et sans exception à commencer par les ténors, Bédié, Ouattara, Soro et plus tard, Gbagbo. S’ils croient que les morts sont vraiment morts, nous sommes en Afrique, il faut y croire, sinon les ivoiriens ne retrouveront jamais la paix. S’ils pensent qu’ils y parviendront. Pourquoi depuis des années, la crise perdure et dont on fait express de faire croire que tout va bien ? Voilà, des bitumes qui se désagrègent. A la petite tombée des pluies, des inondations assassinent, des drames sans cesse. Les esprits ne sont pas contents et merci pour cet acte grandeur nature que vient de poser Martial Ahipeaud et la FESCI.

Que le président Houphouët l’accepte car il n’y a que le pardon qui peut ressouder. Le pardon est divin, le président Houphouët le savait. Cependant, la seule voix de Martial Ahipeaud et de la FESCI, ne suffit pas, il faut que les autres leur emboîtent le pas, de manière sincère, sans calcul politicien et les ivoiriens, auront la vie sauve. Ils retrouveront les vraies valeurs de paix, qui étaient sous le président Houphouët, leur 2ème religion.

Merci à Martial Ahipeaud.

                                                                                                Joël ETTIEN

                                Directeur de publication : businessactuality.com

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