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Côte d’Ivoire: quand les routes sont impraticables à l’ouest, toutes ces zones forestières sont coupées du reste du monde

Parlons un peu de l’état des routes ivoiriennes.

L’ouest oublié dans le projet de construction des routes

Pendant que le pouvoir pense pouvoir se décarcasser pour améliorer les routes ivoiriennes, il oublie les choses les plus importantes. Nous voudrons rafraîchir le ministre des infrastructures routières.

Nous recevons des images sur la route dénommée : « la côtière » qui est dans un très mauvais état. Pour ce qu’elle représente en termes de transport en tout, matières premières agricoles, on ne peut pas voir et se taire. Autrefois, sous le mandant du président Houphouët Boigny, cette route a été un grand soulagement pour les populations.

Il est carrément impossible d’emprunter la côtière car tellement dégradée. Tronçon de route que l’on parcourait, en 4h, aujourd’hui, ce n’est pas moins de 20 h pour une distance de 243 km.

Il n’y a pas de jours sans accidents assortis de mort d’Hommes et des dégâts importants. Pour l’importance que revêt cette côtière, c’est au bout de cette longue route, se trouve le deuxième port de la Côte d’Ivoire, San-Pédro. Les populations riveraines souffrent.

Absence de routes égale cherté de la vie

L’état dommageable des routes entraînent le coût élevé des déplacements. Pendant la période des pluies, c’est la fin d’une vie. Le début d’un calvaire qui semble ne pas intégrer l’agenda du gouvernement.

La côtière, est la grande zone productrice de cacao, café, des ressources minières et voilà qu’elle semble enclavée. Elle est devenue une zone de non-droit pour les trafiquants qui abusent des populations. Les entreprises étrangères qui exploitent le sable ne reversent aucune taxe à la commune, encore moins à la région. De plus, elles se créent des passerelles pour aller déverser, leur contenu dans des bateaux accostés, des sables recherchés.

Quand elle se portait bien, entre Abidjan et la ville de San-Pédro, c’était 230km et en 4h de route. Maintenant, les usagers sont obligés de la contourner par la ville de Gagnoa et ça se rallonge à 493 km. et des deux côtés, c’est un véritable calvaire. Les transporteurs passent plus de 15 à 20 heures.

Il faut des véhicules de types pick-up pour arriver complètement en épave. Les camions transportant des vivres, c’est une chance sur 10 qu’ils parviennent à Abidjan, car beaucoup font des tonneaux et renversent leur contenu.

Si les denrées sont vendues à des prix exorbitants, c’est en grande partie dû au coût du transport.

Il faut sauver la côtière

L’état de Côte d’Ivoire, gagnerait à solutionner l’amélioration de cette voie, pour faciliter la baisse du coût des denrées alimentaires. Encore que, la vie est devenue très chère en Côte d’Ivoire.

Les voies d’accès dans certaines villes du grand ouest, sont impraticables. Beaucoup sont coupée du reste du monde, pourtant se trouvant en zone forestière, zone en pleine exploitation abusive par les orpailleurs clandestins. La plupart des vivres alimentaires, proviennent de ces zones qui, malheureusement sont des zones isolées, enclavées et qui font grimper les prix des denrées alimentaires.

                                                                                                  Joël ETTIEN

                                        Directeur de publication : businessactuality.com

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