La date des élections du 31 octobre 2020 sera maintenueINVESTIGATION 

Côte d’Ivoire:  Que retenir des élections locales en Côte d’Ivoire ?

Au regard de ce qui se passe en Côte d’Ivoire, à la suite des élections locales tenues le samedi 13 octobre, plusieurs idées trottinent dans ma tête. Alors que retenir de cette mascarade électorale ?

  1. M. ouattara n’a jamais gagné d’élections en Côte d’Ivoire, depuis son imposition à la tête du pays des Hommes d’humour, les ivoiriens. L’emprisonnement du président Gbagbo et de Blé Goudé, ne se repose que sur de l’injustice. Tout ce qui s’est tramé depuis 2010 à ce jour, ne sont que de la forfaiture, de la mascarade, de la barbarie, de la violence.
  2. Il est grand temps qu’ils enlèvent le logo du PDCI RDA sur l’affiche de leur machin de RHDP dont sa mort est programmée. Le divorce est consommé que le PDCI RDA, ait son autonomie.
  3. Par mesure de prudence, le président Bédié a eu le nez creux de ne pas positionner de candidat du PDCI RDA dans le nord, pris en otage par le système Ouattara. Entre eux, il y a eu mort d’hommes, tout comme à Abobo. Si le système n’a pas pitié, de compassion et de compréhension pour ses propres militants, à qui, il pourra en avoir ?
  4. Les candidats qu’ils ont mis en prison, les empêchant de participer au scrutin, quel serait leur sort, maintenant que leurs élections sont terminées. Je pense au jeune Gbakré Noël dans le LÔH-GBONOUA ? A quand sa liberté ?
  5. Dans le bilan que Ouattara doit tirer, il lui faut absolument enlever son premier ministre Gon Coulibaly qui ne lui a vendu que du rêve. Il ne pèse même pas, le poids d’une plume. Ouattara doit se dire que son parti, est disloqué, trop de fissures qui disparaitra le soir de son éviction. S’il est malin, qu’il remanie son gouvernement et chassé tous ces ministres qui lui ont mis la honte au visage et dont ils sont obligés de tuer, d’intimider et faire pression sur la commission locale pour les déclarer « vainqueurs », alors qu’ils savent pertinemment, qu’ils sont vomis par leurs populations respectives. Pour Adjoumani, sa forfaiture s’explique par le fait que son échec, allait jouer sur l’avenir raccourcit de leur RHDP. Il triché pour se donner cette mauvaise conscience. Si la honte pouvait tuer, ces tocards de politiques au ventre mou et qui mettent en mal, la cohésion nationale.
  6. Désormais, que l’on ne mêle plus, la chefferie traditionnelle dans la politique du pays. Voilà, les conséquences de l’inconséquence du roi de Grand-Bassam.

Ouattara ne mérite plus d’être à la tête de ce pays, parce qu’il n’aime pas du tout les ivoiriens et la preuve est là, palpable. Il n’est aimé de personne et personne ne l’aime. C’est le seul chef d’état qui n’est pas capable de sortir de sa voiture pour serrer la main de ses compatriotes, ce que le président Gbagbo faisait, comme un courrier à la poste.

 Comme il n’a plus d’amour et d’oreilles pour entendre et que c’est la violence, les assassinats, les intimidations, il est grand temps, que le peuple ivoirien, déterminé aille jusqu’au bout. Les ivoiriens, ont besoin de sérénité, de paix. S’il faut tuer, truander, les résultats d’une simple élection de développement local, à quoi les ivoiriens doivent s’attendre pour les présidentielles de 2020 ? Maintenant, la balle est dans le camp de tous ces indépendants élus de rejoindre le président Bédié pour faire barrage à la future forfaiture que les Ouattara envisagent pour 2020. Qu’ils se souviennent de l’hymne national.

Félicitation à tous ces élus et au peuple ivoirien, qui vient de démontrer qu’on peut tromper, une partie du peuple, une partie du temps, mais on ne peut pas tromper tout le peuple tout le temps. Le test de la résistance a payé, on attend la fin du film et inutile de compter sur la communauté internationale ou la France, c’est son propre destin qui se joue devant lui, dont il a maintenant, le courage pour dire : « NON »

Sous Ouattara, la Côte d’Ivoire, se donne trop en spectacle et le pays n’en a vraiment pas besoin.

                                                                                          Joël ETTIEN

                    Directeur de publication : www.businessactuality.com    

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