le président ivoirien Alassane OuattaraPOLITIQUE 

Côte d’Ivoire: Si les Ouattara persistent à dire que tout est gagné d’avance, que doit-on retenir et que doit-on faire ?​

La politique ivoirienne devient très dangereuse pour les ivoiriens si les partis politiques de l’opposition, ne font pas attention. L’heure n’est plus aux calculs de qui doit aller aux élections présidentielles ou qui, doit accompagner les autres. Le discours des Ouattara, n’est pas à négliger et qui doit interpeller les partis de l’opposition, en prennent de la graine, s’ils ne veulent pas être surpris dans la violence, la barbarie en 2020.​

Au lieu de faire des calculs ou devenir, musulman ou chrétien pour forcer de l’attirance et de la sympathie sur sa personne, il serait convenable, d’aborder les vrais problèmes à venir que de rester, dans l’attentisme pour plaire à l’adversaire. Tous les ivoiriens savent que Ouattara, n’est pas démocrate. Même s’il ne veut pas ou ne peut pas, se candidater, mais, Ouattara veut, une assurance pour sa retraite. Ouattara sait que sa gestion est chaotique, désastreuse, clanique, tribaliste, décriée. Il ne peut pas comme sur un vélo, laisser le pouvoir à quelqu’un qu’il ne maîtrise pas, pour se retrouver demain, à rendre des comptes, alors il fera tout ce qui est inhumain pour occuper ce poste de président de la république, convoité par tous. Qui pourra assurer, lui et sa famille, si demain, il n’est plus au pouvoir ? A partir de cette question, c’est maintenant qu’il faut faire la pression pour que la reforme profonde de la commission électorale indépendante la CEI soit, une réalité. ​

Le premier ministre Charles Konan Banny, avait prévenu qu’il y a trop de doublons sur les listes électorales qui sont à la faveur du pouvoir. Qu’est-ce à dire ? Cela veut dire qu’il y a des noms répétés à plusieurs sur les listes. Un exemple, un seul Koné Ouattara, peut voter à Abobo, le même, peut aller à Cocody, Treichville, Port-Bouët, Yopougon avec les moyens de transport mis à sa disposition pour voter. Si dès maintenant, rien n’est fait, Ouattara n’acceptera jamais, un autre recensement qui mettrait en cause sa stratégie pour gagner, avec la triche. Que faut-il faire ? Il appartient aux leaders politiques de l’opposition, dont les plus en vue, le PDCI RDA et le FPI, de poser ces problèmes et de prendre à témoin, la communauté internationale pour décrier, toutes ces tares dangereuses, pouvant exposer la Côte d’Ivoire, à une éventuelle guerre. Qui gagnerait à revoir, les ivoiriens, dans un autre conflit sanguinaire ?

Ouattara sait que si les jeux sont posés clairement et que la CEI, venait à être refonte, tous ses plans seraient mis à l’eau, refaire le recensement électoral, c’est-à-dire, tous les militants du FPI qui avaient boycotté ce recensement, à cause de l’injustice que subissaient le président Gbagbo et son Ministre Charles Blé Goudé, ils se feront de facto, inscrire sur la liste électorale. Non, Ouattara, sait qu’il est minoritaire sans le PDCI RDA et que pour prétendre passer au deuxième tour, serait de la magie, même avec son RHDP, face à la plateforme initiée par le président Bédié, qui va regrouper le FPI, les Soroistes, le COJEP de Blé Goudé, le Lider de Mamadou Coulibaly, le MFA de Anaky, toutes les formations syndicales, associatives, politiques que je ne pourrai citer ici. Ouattara sait qu’il y a un sursaut national qui se prépare contre lui, il devient au demeurant, nuisible aux yeux de tous les ivoiriens et que seul peut compter, son maintien par tous les moyens. Son RHDP, n’est que théâtral, comique et insignifiant, malgré la force de communication qui s’en suit. ​

Alors, pour se prémunir de tous les dangers, si rien n’est fait, l’an 2020, sera catastrophique avec une plateforme, super puissante. Ouattara est conscient qu’il ne passerait pas au deuxième tour si toutes les conditions sont réunies. Et les contestations, seront dramatiques pour les ivoiriens. Ce n’est pas le moment de rêver à faire des guerres de positionnement si, l’opposition veut sauver le peu de démocratie qui existe. Et, pourtant, il faut la refonte de cette commission électorale qui a causé trop de morts et qui ne tient plus, n’inspire aucune confiance, elle-même, fatiguée de ses tenants. La Côte d’Ivoire, est un pays très convoité par tout le monde et ce n’est pas avec une communauté internationale qui n’est pas rassurée et convaincue qui nous fera sortir du trou. Il faut impliquer dès maintenant la communauté internationale si, elle ne sait pas d’avance avec qui discuter, qui peut la rassurer, laissera les Ouattara régner.

En plus, Ouattara a tous les leviers du pouvoir, l’armée, la justice, les médias d’état, cette CEI et toutes les institutions, les rapports de force qu’il utilise d’ailleurs à sa guise. Le fruit est mûr, il est temps de le cueillir pour qu’il ne tombe pas pourri. La fronde et les mécontentements sont visibles, il suffit d’un seul appel, que le peuple descende pour exiger, les conditions meilleures de son existence. ​

La peur est dans le camp des Ouattara. Leur langage a changé. Ils sont dans les cordes. Il ne faut rien relâcher. Il faut persister à rassurer les uns et les autres, que l’union est nécessaire et primordiale. Comment, une élection qui n’est même pas prête, ils peuvent s’arroger de sa victoire si ce n’est la violence et la guerre ? Les élections locales qui se sont déroulées témoignent de la violence que les Ouattara préparent pour détruire la Côte d’Ivoire. Pour éviter tout ce sang qui va couler, c’est maintenant qu’il faut agir.​

                                                                                          Joël ETTIEN​

                                    Directeur de publication : businessactuality.com 

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