coupe africaine des nations posée sur un supportCÔTE D'IVOIRE 

Est-ce que le pays sera prêt pour la coupe d‘Afrique des nations ?

Est-ce que la Côte d’Ivoire sera prête dans trois mois pour l’organisation de la coupe d’Afrique des nations ? On a fait beaucoup de discours et on continue de constater des anomalies qui donnent froid dans le dos sur les capacités du gouvernement ivoirien et la pelouse du stade d’Ebimpé en dit long. Nous revenons de Korhogo où on n’a pas l’impression que d’ici même 12 mois, un grand évènement sportif va s’y produire. En dehors du stade flambant neuf, ce sont les motos qui dictent leurs lois.

Les deux roues fleurissent et passent tout leur temps à occasionner des accidents souvent mortels, les tricycles aussi s’y ajoutent et les voitures de transports de personnes se font rares. Les hôtels et autres équipements immobiliers qui devraient servir de logements de réceptacle, ne sont pas à la vue près. La qualité des réseaux téléphoniques est défectueuse. 

A Abobo, les travaux pour finir le pont reliant la ville au stade d’Ebimpé sont encore à la traîne et continuent de provoquer de véritables bouchons. La pose d’une nouvelle pelouse respectant les normes internationales, inquiète plus d’un et le dire n’a rien d’obstruer quiconque. Là aussi, des interrogations se posent. Si au moins la route était finie depuis et que son ouverture avait été testée et conforme aux normes, on pouvait dire sans être inquiets comme nous le sommes que des choses pouvaient se rattraper.

Par contre, la route qui relie la commune d’Abobo à la ville proche qui est d’Agboville est praticable, ce qui veut dire que beaucoup peuvent dormir dans cette ville proche pour venir au stade d’Ebimpé, mais là-bas aussi, les hôtels, on les compte du bout des doigts. Les opérateurs économiques hésitent à aller poser des grands hôtels à Agboville se posant la question de ce qu’ils leur rapporteront après la coupe d’Afrique des nations. Peut-on dormir à l’hôtel ivoire et même escorter par des motards, traverser Adjamé, Yopougon, en passant par la prison civile, pour arriver à N’dotré et arriver à l’heure au stade, pour des joueurs qui doivent se reposer pour jouer un match.

On titube dans les travaux de la construction de la voirie et notre inquiétude se trouve à ce niveau, c’est pourquoi, nous la posons dès maintenant, la question mais cela ne veut pas dire que nous sommes pessimistes, mais mieux vaut prévenir que guérir. 

Pour ceux qui arrivent de San-Pédro où le stade Laurent Pokou a été testé positif, est-ce que la ville sera prête en équipements immobiliers ?

En conclusion, si nous posons tout ça sur la table, c’est pour alerter le président de la république qui se serait rendu lui-même dans ces villes pour se rendre à l’évidence de l’avancement des travaux. Il est tout de même, l’homme orchestre, l’ordonnateur, l’exécutif. Nous ne comprenons pas qu’il soit aussi surpris que tout le monde alors qu’il avait cette possibilité de se rendre sur place, ce qui effrayait ces responsables exécutants et comme ils savent qu’il ne le fera jamais, voilà le danger que son pays court et si rien n’est fait, la CAF risquerait de changer encore d’avis.

En plus, pour ce qu’il oppose jusqu’à présent le ministre des sports et le ministre Albert Amicha de la COCAN, rien ne va entre les deux, alors que les deux devraient dans l’harmonie s’entendre pour travailler ensemble, mais là aussi, le torchon brûle et sa fumée ne parvient pas au nez du président Ouattara.

Vraiment, nous sommes inquiets pas défaitistes, encore moins pessimistes qui ne font pas partie de notre ligne éditoriale.

                                    Joël Ettien 

           Directeur de publication: businessactuality.com

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