Les ivoiriens de la diaspora en difficulté d'enrôlementA LA UNE AFRIQUE 

France-Côte d’Ivoire: Enrôlement des ivoiriens de la diaspora, si rien n’est fait, il risque d’avoir des révoltes.

Les ivoiriens de la diaspora veulent vraiment participer aux élections, à les voir nombreux dans les files d’attente se faire enrôler mais, les conditions de réception des agents recenseurs, ne favorisent pas.

Les ivoiriens de la diaspora décidés d’accomplir l’acte citoyen

Les conditions de vie des ivoiriens de la diaspora française, sont telles qu’ils sont tous obligés de prendre des heures pour se faire enrôler, souvent 2h. Dans les quatre centres d’enrôlement que nous avons visités, il y a de l’affluence, mais le nombre de tablette pour les recevoir, sont limitées.

Nous avons passé plus de trois heures, de 13h, jusqu’à 16h30, les agents de sécurité, étaient obligés de nous prier de repasser le lendemain matin très tôt vers 5h du matin. Pour des mères de famille, se lever sitôt pour venir se faire enrôler, alors que les bureaux s’ouvrent à 9h, pour un délai si court, ce n’est pas tous les ivoiriens de Paris et de l’Île de France qui profiteraient de ce précieux sésame.

Il faut minimum plus de 20 mn pour recevoir une seule personne et il y a seulement quatre tables à la Briche (Saint-Denis) pour plus de 400 personnes par jour en semaine, sans compter les weekends. Les agents nous ont dit qu’ils ne peuvent pas prendre plus de 50 personnes par jour. Pour les 4 agents, ils ne reçoivent que 200 par jour. A notre passage, il y avait plus de 400 qui attendaient dehors. Ils commencent à 9h pour fermer à 17h30.

Tout en demandant le prolongement du délai, il faut aussi, augmenter le nombre de tables des agents pour accélérer, l’enrôlement de ces ivoiriens.

Si rien n’est fait, vers la fin, il va des palabres et les policiers viendront leur administrer leur barbarie, encore que ces temps-ci, ils sont à flaire de peau.

Au Moulin Basset, toujours à Saint-Denis, il n’y a pas de place pour garer les voitures et souvent des amendes sont posées sur les pares-brises, alors qu’il y a un parking et ils nous ont fait savoir que le parking est aussi, en location. Les portails du parking sont fermés et étant à proximité de l’hôpital de la Fontaine, il n’est pas facile de se garer.

Quant au bureau situé à Aubervilliers, à la rue Sadi Carnot, c’est la croix et la bannière. Non seulement là aussi, il faut marcher à plus de 1 km du métro pour y avoir accès, là aussi pour ceux qui sont en voiture, impossible de trouver de places de parking.

Sous l’effet de la colère, souvent certains rebroussent chemin et pourtant, ils souhaiteraient participer cette année au choix de leur président, est-ce que la CEI ne peut pas leur accorder ce droit qui n’arrive qu’une fois, tous les 5 ans ? Pour ce faire, il suffit de prolonger la date et augmenter le nombre d’agents recenseurs pour qu’ils soient plus fonctionnels et efficaces.

On annonce l’arrivée à la Briche, le vendredi 19 du nouvel ambassadeur, dans la matinée, M. Maurice Bandaman, peut-être qu’il ferait le même constat pour intercéder dans ce sens.

                                                              Joël ETTIEN

          Directeur de publication : businessactuality.com

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