Jusqu’au bout de mon chemin
Je les vois compacts comme des chenilles
Arborant le médiocre et la honte des sirènes
Ma mémoire sur leur miroir
Comme des barreaux de nuit qui veulent tout gâcher
Sur le chemin de mes recherches
Je garde au fond de moi, beaucoup de leur pédantisme zélé
Quand je pense à eux, ça fait mal
Que vais-je laisser de mon ombre
La peur du vide était forte que ma raison ramassait ses brindilles
Jusqu’au bout de mon chemin, de ce que je n’avais jamais dit
J’ai plein dans mon baluchon avec sa barbichette
Ce que mes aïeux m’ont laissé, l’amour et je m’en tiens là
Je les regarde vraiment compacts, dans le ridicule
La lune envoie ses brumes empêcher l’aurore de chanter
Le sourie du soleil n’a pas suffit à balayer ma laideur matinale
Mon silence qui sait, les bloque
Je me réveille lourd sur le chemin de mes chemins
C’est tout petit qui devient grand.
Joël ETTIEN