Libéria: Enfin Georges Weah, élu président

Enfin, le footballeur a insisté, persévéré, patienté et il va devenir président de la république du Libéria, pays dont l’histoire a été émaillée d’une longue période de guerre qui a laissé des traces difficiles à oublier.

Au deuxième tour, ils étaient deux : le vice-président Joseph Boakai et le sénateur Georges Weah. Les résultats sont tombés mettant fin aux rumeurs: Weah, 61.5% et Joseph, 38.5%. Il devient le président de son pays.

Aux USA, il y a eu un cinéaste, Reagan qui a fait deux mandats et que les américains regrettent pour sa bonne gouvernance. Donc, si le Libéria reçoit à sa tête, un footballeur de renommée internationale, attendons de voir, sinon les attentes de ses compatriotes sont nombreuses. Les libériens ont besoin de s’unir, d’oublier les traces de la guerre, de retrouver le vivre-ensemble. Etant presqu’une colonie américaine, Georges Weah a-t-il la chance d’avoir Donald Trump comme partenaire?  En plus de ses attentes auprès des américains, il y a aussi, l’UMOA, l’union monétaire ouest-africaine, le conseil de l’entente, l’union africaine qui ne servent pas trop à grande chose pour un état qui sort de guerre comme, la Côte d’Ivoire, sa voisine.

Georges Weah, peut avoir des alliés. M. Ouattara son voisin qui cherche de nouveaux hommes forts pour l’aider dans sa fonction d’ouvrir son pays aux investisseurs étrangers. Weah, qui pendant sa campagne, était allé voir, le président du PDCI RDA, M. Henri Konan Bédié qui lui aurait à coup sûr facilité des entrées avec son carnet d’adresse qui maigrit au fil des temps. Si Weah, a le soutien de la Côte d’Ivoire, il a un grand poids. Acceptera-t-il de suivre l’ivoirien chez les arabes pour sa recherche d’appuis économiques ?

Inutile de juger le footballeur de sitôt, le nouveau président de la république du Libéria qui arrive à peine et qui a le soutien de poids, de la femme du président prisonnier de la CPI, Charles Taylor et bon nombre d’hommes d’affaires, prêts à l’aider à corriger les tirs.

61,5% des votes pour Georges Weah, il est élu. Félicitations monsieur le président! Le candidat malheureux n’a pas lancé d’appel à la révolte et bientôt la Côte d’Ivoire ira à son tour, à ces élections, que vivement, cet exemple d’une jeune démocratie serve de leçon aux autres qui se croient de « vieilles démocraties » mais qui font pire.

Joël ETTIEN

Directeur de publication www.businessactuality.com