Communiqué du gouvernementCÔTE D'IVOIRE 

MESSAGE À LA NATION IVOIRIENNE

Peuple de Côte d’Ivoire,

Ivoirien, Ivoirienne,

Je ne vais pas passer par quatre chemins pour t’asséner les vérités qui sont enfouies sous les feuilles de ta forêt, qui du reste t’échappera si tu te trompes de voie en 2025. Comme tu le sais, cher(ère)compatriote, les gens de mon âge ne sont pas nombreux dans le pays. Même s’il y en a, ils ne savent pas ce qui se passe là où je me trouve. Toi, peuple de ma terre natale, tu dois savoir que l’histoire est un perpétuel recommencement dans notre vie. MESSAGE À LA NATION IVOIRIENNE

La preuve, il y a des siècles, on capturait les hommes noirs dans les champs pour les vendre comme esclaves. Plus tard, l’homme blanc a officialisé la vente de l’homme noir au prix fort à partir des années 1660, pour qu’il devienne une propriété privée de chaque foyer et une machine à produire. En France, en 1681, c’est le roi Louis XIV qui a rendu officielle cette vente du Noir afin que le commerce français puisse fructifier. Ainsi, toute l’Europe est entrée dans la danse. Et là, les ordonnances qui ont été confiées à Mr. Blénac, gouverneur général des Îles, inspirées des Mémoires qu’il a établies entre 1682 à 1683, Comment traiter les Noirs ?, font leur apparition en 1685 pour ‘’Le Code Noir’’. Mais ces ordonnances ont été rédigées par Jean-Baptiste Patoulet, le premier intendant des Îles d’Amérique. Et de nos jours, ce Code Noir qui est le règlement intérieur sur l’Homme Noir est toujours en vigueur. Tu comprendras ainsi qu’après la vente des Noirs, l’homme blanc a trouvé utile, pour mieux exploiter, qu’il faut s’installer. C’est pourquoi des colonies ont été installées sur la terre noire– et elles le sont toujours quoi qu’on pense – pour mieux exploiter les matières premières.

Cher(ère) compatriote, moi Jean Blezon qui te parle, lorsqu’en 1962, à mon jeune âge, j’ai voulu réagir, je n’avais pas l’intelligence de l’homme blanc. Mais je possédais et je possède encore le bagage intellectuel de l’homme de ma terre natale. Et là, je me suis retrouvé en prison à Yamoussoukro avec le ministre Jean Konan Banny, Mme Anne-Marie Raggi de Grand-Bassam et beaucoup d’autres. Peu importe si tu veux m’injurier, je t’invite à le faire copieusement. Mais si tu le fais, sache que tu injuries en même temps toutes ces pauvres gens qui ont souffert pour cette nation avec moi, y compris tes parents et tes aïeux sans le savoir, pour que tu manges bien aujourd’hui et que tu aies le courage de le faire. Je sais que toi qui es prêt à m’injurier, si tu ne le fais pas tu n’obtiendras pas le menu pain auprès de ton maître. Or moi, je veux que tout le peuple mange le produit de son pays, avec ceux que tu as accueillis.

Vois-tu, peuple de Côte d’Ivoire, je ne te demande rien. La seule chose que je souhaite, c’est que tu sois heureux comme autrefois et encore plus. Si, alors que je tends vers mes quatre-vingt-treize ans, je continue à te parler, tu dois comprendre que le pays dans lequel tu vis est en danger, il va à la perdition. Car dans peu de temps, la commune de Port-Bouët à Abidjan et l’Aéroport Félix Houphouët-Boigny ne t’appartiendront plus ; c’est-à-dire que la ville d’Abidjan te sera retirée et tu risques de ne même plus y habiter. C’est comme si, de tes deux mains, un seul doigt mange les miettes venant d’ailleurs pour prendre la nation ivoirienne en otage. Si ce doigt pense être heureux ainsi en oubliant les neuf autres doigts, il n’a pas pensé qu’en coupant un doigt, les deux mains seraient handicapées à jamais ! Je connais l’Ivoirien, quand lui seul mange du dehors, il vend son frère pour mieux manger avec l’étranger. Et la plupart du temps, il se fait clouer au poteau par l’homme venant d’ailleurs, et là il se voit confus.

Peuple de mon pays, de ma patrie et de ma nation la Côte d’Ivoire, notre pays ne nous appartient plus selon les réunions des Européennes au mois de juin 2024. Car bientôt tu seras envahi, tu dois comprendre, peuple de Côte d’Ivoire, que tant que le président Alassane Ouattara sera à la tête de la Côte d’Ivoire, il ne remettra pas le nom du président Laurent Gbagbo sur la liste électorale. Alors, tu dois revoir ton combat pour la libération de ton pays qui est dans les chaînes d’acier ! Je m’incline devant toi, mon peuple bien-aimé, même si cela peut te choquer : nous sommes en face d’événements qui se sont produits il y a des siècles sur notre terre. Réfléchissons tous très bien avant d’extrapoler mes pensées et ma parole, car nous vivons sur une terre et sous des cieux, sans savoir comment nous en sommes arrivés là.

Cette illustration devrait nous servir : dans les cieux, l’Éternel Dieu réunit ses enfants pour trouver un candidat capable de venir délivrer les hommes en perdition entre les mains de Satan. Mais lorsque Dieu fixa les conditions pour sauver son peuple, il ne trouva aucun volontaire. Alors son premier-né se présenta à Lui et dit : « Père, laisse-moi aller sauver ton peuple. » L’Éternel Dieu demanda son fils Jésus s’il avait bien vu les conditions. Jésus savait les conditions imposées, mais il avait accepté le sacrifice. Alors, peuple de la Nation ivoirienne, je ne t’en dis pas plus, car tu es un peuple aguerri pour défendre ton intérêt et l’intérêt de ta patrie ; comme la France qui profite de la Côte d’Ivoire pour préserver jalousement ses intérêts. Et tu dois le savoir, la France n’aime pas négocier avec l’homme de la négritude, qui est toujours considéré comme esclave.

La Côte d’Ivoire a été programmée à la destruction : on veut imposer des étrangers aux Ivoiriens, pour ne pas dire mettre des étrangers à la place des Ivoiriens! Ici, il ne s’agit pas seulement des étrangers de race noire, mais la Côte d’Ivoire sera un pays genre Brasilia, où les Blancs dominent les indigènes sur leurs propres terres. Saisis donc ton destin.

Vive la Côte d’Ivoire !

Que l’Éternel Dieu nous protège et bénisse ce pays !

Fait à Vitry, le 25 Juillet 2024

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