Nostalgie
Que t’ai je fait pour me remettre dans ce silence qui fait vibrer mon stylo pour alourdir le reste de ton reste,
A peine allumée, la flamme de nos regards fait descendre la vie dans la prairie qui baptisait notre assise
J’étais assis,
Tu cherchais à t’assoir,
Nous étions deux dans le parc,
Le soleil vient de vaincre les temps froids des manteaux,
Le sourire de la nature parfumait nos odeurs
Tu y étais si cruellement passionnée et moi mediocrement étourdi
La légèreté du vent t’emportait avec le souffle du papillon
Je découvrais la dorure de ton jardin et les oiseaux me perdaient dans mon silence agité,
Oh belle belle comme le chant qui saute de branche en branche
Mes doigts ont fait le tour que mon symbole a éternue,
Que t’ai je fait pour me laisser seul faire cette vaisselle?
Quand viendra le temps des cueillettes, j’irai à Abongoua où les serres sont la vie. Je te regrette déjà. Bon voyage
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