Le discours d'entrée du président Ouattara a failliCÔTE D'IVOIRE 

Notre dernière alerte au président Ouattara.

Ouattara libère les prisonniers, annule toutes les peines politiques et sentences liées à la liberté d’expression pour sortir honorablement de la vie politique et mettre ta famille à l’abri.

Nous pensons que c’est notre dernière alerte car, pour tous ceux qui voient et suivent l’actualité de près, si ce schéma que nous proposons au président ivoirien, n’est pas respecté, sa fin ne sera pas du tout reposante.

La guéguerre est en train de gagner les générations, si le président Ouattara ne prend pas une amnistie générale pour annuler les peines. Le pays va mal et il ne faut rien faire pour provoquer des tensions. Il faut libérer les derniers prisonniers politiques et militaires qui restent sans jugement depuis des dizaines d’années, leur seule libération et le retour de Soro apporteront de la joie dans le pays. On ne peut pas faire cette économie de prisonniers dont leur absence pèse lourd sur la cohésion nationale, on n’en parle pas passez.

Ces familles ne regardent pas ce qui se fait, tout ce qui les intéresse, comment retrouver leurs parents libres et pour ce faire, le président Ouattara doit en être sensible, la paix en dépend.

On ne peut pas dire à Soro de rentrer dans son pays alors qu’une peine judiciaire plane sur sa tête. Il faut prendre des mesures d’apaisement, en libérant tous les prisonniers, les peines levées par une grande et historique adresse à la nation.

Le président Ouattara est parvenu à laisser des réalisations physiques, routes, ponts, des ouvrages d’arts etc et maintenant, il veut s’attaquer à l’industrialisation, mais la politique de la traque, d’emprisonnement des opposants, ça ne sert à rien. La tension est telle que pour peu, la dernière goutte d’eau peut faire déborder le vase. Il faut libérer les prisonniers.

90% de ses militants du président Ouattara sont à mi-chemin. Ils sont dans la protection de leurs intérêts. Quand des cadres sont à ce niveau de la protection de leurs intérêts, l’essentiel qui en commun, ils se laissent toujours surprendre par l’adversaire.

L’entourage du président Ouattara l’enferme pourquoi? Est-il le président d’un clan ou de toute la nation? Ils vont pousser encore le président Ouattara à la faute lourde de se candidater et le peuple ne lui pardonnera pas et il va sortir par la petite porte, pour toutes ces œuvres d’art?

Comme en Afrique, c’est l’entourage du leader qui pose problème car certains font tellement du zèle qu’on vénère dans l’espoir de voir le bon Dieu. Le leader croit que le peuple l’estime, mais c’est tout à fait le contraire, mais est-ce qu’on a besoin d’appartenir tous à la même religion pour espérer jouir du bonheur collectif? 

Voilà des cris de désespoir qui proviennent de son propre camp, la sortie de Englobal qui, choqué, leur adresse un message très violent et interpellateur. Il ne faut pas surfer sur ce cri d’alarme de ceux qui ont contribué à la victoire du président Ouattara et qu’on accuse aujourd’hui de boussoumani, qui veut dire, non musulman ou non circoncit.

Il est dans la sincérité car en voyant le président Ouattara, non seulement, l’homme est épuisé, donne des signes de fatigue, mais comme il leur sert de parapluie, ils vont le pousser à se jeter dans une dernière aventure qui risque de lui laisser des traces de regret.  Il faut que les cadres de son parti sachent raison garder et regarder la réalité en face et surtout ne pas mettre le président Ouattara dans l’embarras pour sortir de la politique par la petite porte.

Les enjeux actuels sont trop énormes et la Côte d’Ivoire n’est plus dans les mêmes configurations, car elle est entourée par des tourbillons politiques qui ne sont plus du parfait amour avec la France. Il faut que les cadres du RHDP se souviennent honnêtement de leur passé et ne pas en blesser d’autres.

Ce sont eux qui empêchent le président Ouattara de libérer les prisonniers politiques, à faire cette chasse à l’homme contre Soro, la traque des opposants et à force de pousser le bouchon, la bouteille va un jour exploser.

Quand on a eu le plaisir de se retrouver, il faut savoir se quitter dit l’adage et ce n’est pas parce qu’on est rassasié qu’on doit dire au caïman que sa bouche sent mauvais quand il a accepté que tu te sers servi de son dos quand tu avais fai. On ne scie pas la branche sur laquelle on est assis.

                             Joël ETTIEN 

    Directeur de publication : businessactuality.com

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